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Le Predit (programme de recherche et d'innovation dans les transports terrestres) conclut sa 4e édition, lundi 7 et mardi 8 octobre 2013 au Palais Brongniart, par la présentation des projets de recherche menés ces cinq dernières années sur la thématique des transports. Le Predit est un programme national initié et conduit par le Medde, le ministère du Redressement productif et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, l'ANR (agence nationale de la recherche), l'Ademe et BPI France. ll se veut un « dispositif incitatif et de réflexion stratégique permettant de coordonner l'orientation et le suivi d'environ 400 millions d'euros de soutien à la recherche et à l'innovation dans les transports terrestres ». A l'heure du bilan, le président du Predit, Jean-Louis Léonard, estime que le succès du programme, est d'avoir « fédéré les acteurs de la recherche aussi longtemps » mais il concède « qu'il faudra, dans le schéma futur, intégrer davantage les collectivités », sans pouvoir annoncer un « Predit 5 ».
« Nous ne pourrons pas atteindre l'objectif du facteur 4 (1) de réduction des émissions de GES (gaz à effet de serre) dans les transports terrestres par le seul recours aux techonologies. » Voici l'une des conclusions principales dressée par Jean-Louis Léonard, président du Predit 4 (2), lors de la présentation du bilan à mi-parcours du programme de recherche, mercredi 9 novembre 2011. « Des progrès techniques substantiels peuvent être raisonnablement attendus, mais il est peu probable qu'ils puissent à eux seuls faire baisser les émissions de GES au-delà d'un facteur 2 », ajoute Bertrand Château, président d'Enardata, bureau d'étude coordinateur du projet de recherche « Enjeux spatiaux, économiques et politiques des scénarios de mobilité durable à l'horizon 2050 ».
« Le transport collectif, tel qu'il est conçu et financé aujourd'hui, n'est pas soutenable », affirme Yves Crozet, le président du groupe « politiques de transports » du Predit, le programme de recherche et d'innovation dans les transports terrestres (1) réuni pour un bilan d'étape à Bordeaux jusqu'au 12 mai 2011. Selon lui, il faut « remplir le plein par le plein », c'est-à-dire développer le transport collectif sur les axes les plus fréquentés pour qu'il se substitue à la voiture, et non pour les lignes à moindre circulation.