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Le comité directeur de l'Unof-CSMF (union nationale des omnipraticiens de France) réuni samedi 5 octobre 2013 a élu le docteur Luc Dusquesnel à la présidence du syndicat de médecins généralistes de la CSMF présidée par Michel Chassang jusqu'en mars prochain. Luc Duquesnel, secrétaire de l'URPS médecin des Pays-de-la-Loire et généraliste en Mayenne, remplace Michel Combier qui a occupé cette fonction pendant onze ans (1). Le comité directeur de l'Unof renouvelle l'ensemble du bureau « afin de préparer les prochaines échéances et affronter les nouveaux défis de la médecine générale libérale ». Au poste de secrétaire générale de l'Unof, Béatrice Fazilleaud, généraliste en Charente-Maritime et secrétaire de l'URPS de Poitou-Charentes, a été désignée secrétaire générale de l'Unof.
Avec la création des pôles ou des maisons de santé se pose la question du management de ces structures. Cette question a été largement abordée lors de la deuxième journée régionale des pôles et maisons de santé libéraux, organisée le jeudi 18 avril 2013 à Gétigné (Loire-Atlantique) par l'APMSL (association des pôles et maisons de santé libéraux) et l'URPS-médecins libéraux des Pays-de-la-Loire. « Avant, j'exerçais seul. Maintenant nous sommes plusieurs, il faut discuter entre médecins, et avec d'autres professionnels de santé : qui est le chef ? Qui pilote ? », résume Pierre de Haas, médecin généraliste, président de la Fédération française des maisons et pôles de santé. Il observe qu'un nouveau métier, celui de manager ou coordinateur de maison de santé, commence à apparaître.
Quels financements pour les pôles et maisons de santé ? Quelles relations entre professionnels de santé et élus ? Telles étaient quelques unes des questions posées lors de la deuxième journée régionale des pôles et maisons de santé libéraux, organisée le jeudi 18 avril 2013 à Gétigné (Loire-Atlantique) par l'APMSL (association des pôles et maisons de santé libéraux) et l'URPS-médecins libéraux des Pays-de-la-Loire. Environ 150 professionnels de santé et élus de la région étaient présents pour échanger sur ce thème, alors que « 88 % des généralistes libéraux de moins de 45 ans qui s'installent en libéral choisissent d'exercer en groupe, de plus en plus souvent en cabinets pluri-professionnels », selon une étude menée par l'URPS auprès de 400 médecins des Pays-de-la-Loire.
Les 8e rencontres de La Baule, qui se sont tenues vendredi 14 et samedi 15 septembre 2012 à l'initiative de l'URPS-ML de la région Pays-de-la-Loire, ont été l'occasion de faire un bilan de la loi HPST du 21 juillet 2009 sous l'angle de l'accès aux soins de premier et de second recours en libéral mais aussi de s'interroger sur le bien fondé d'une éventuelle « loi HPST 2 ». Marie-Sophie Desaulle, directrice de l'ARS des Pays-de-la-Loire, répond par la négative. Plus que revenir sur les questions d'organisation des soins et de gouvernance, le sujet est celui du cloisonnement des financements : « le cloisonnement financier constitue une limite au financement d'un bon parcours de soins efficient. Nous avons un problème pour réussir à penser la logique de parcours ». L'intérêt pour une nouvelle loi d'organisation des soins est, en revanche, très marqué chez les élus. Pierre Camini, sénateur PS du Lot-et-Garonne et membre du groupe de travail sénatorial sur « la présence médicale sur le territoire », répond sans hésiter par l'affirmative au nom d'élus ruraux confrontés au manque de médecins dans les territoires pour assurer l'accès aux soins de premier recours. « La loi HPST n'est pas suffisante de ce point de vue », assure-t-il.