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« Le travail a changé de nature. […] Singularisation, polyvalence, mobilité, créativité, réseau, interaction, choix, autonomie, responsabilisation : tels sont les mots-clés qui caractérisent cette nouvelle réalité du travail. » C'est ce que souligne Denis Pennel, directeur général de la Ciett, la confédération internationale des services privés pour l'emploi (travail temporaire), dans son ouvrage intitulé « Travailler pour soi - quel avenir pour le travail à l'heure de la révolution individualiste ? », publié en septembre 2013 (Seuil). Il y analyse les conséquences de l'individualisation au travail.
Pour le dirigeant d'entreprise, l'individualisation des rémunérations est d'abord une question d'efficacité. Mais, prévient Hubert landier dans sa chronique pour AEF, « la rémunération individuelle au mérite débouche sur une question qui relève de la philosophie morale ; la recherche de l'efficacité renvoie, en effet, à un problème d'équité : quelle doit être la juste répartition de la valeur produite par la contribution de chacun à l'effort de tous ? » Pour cet expert en management et relations sociales, « la légitimité du 'salaire individualisé au mérite' ne va donc pas de soi ; elle résulte de la qualité de la politique sociale pratiquée par l'entreprise et du degré de confiance qu'elle inspire ». Un dispositif très imparfait (en termes de critères d'appréciation et de règles d'attribution) peut très bien ne faire l'objet d'aucune critique dans certaines entreprises parce que la direction suscite de la confiance alors qu'il en est d'autres où des règles très sophistiquées ne suscitent que méfiance.
« Les organisations syndicales ne sont pas jugées capables de mener avec succès leur modernisation » dans les années à venir, selon une étude prospective menée par l'Institut de l'entreprise, cercle de réflexion composé de chefs d'entreprise proche du Medef. L'étude, menée auprès d'une cinquantaine de dirigeants de grandes entreprises au deuxième semestre 2008, révèle que ces derniers considèrent « le confinement des organisations syndicales dans un rôle d'appendice de la sphère publique » comme « irréversible ». C'est ce qu'indique Jean-Damien Pô, délégué général de l'Institut de l'entreprise, mercredi 23 septembre 2009, à l'occasion d'une rencontre organisée par l'ISQ (Qualification des services intellectuels, ex-OPQFC).
"L'individualisation", "l'ouverture de l'entreprise vers l'extérieur" et les "tentatives de renouvellement du collectif" sont "les trois dimensions structurantes" identifiées par Altedia comme les principales innovations en ressources humaines rencontrées dans les entreprises. Altedia, filiale d'Adecco, a réalisé une étude sur "les tendances et meilleures pratiques de cent entreprises innovantes", présentée à Paris ce mardi 27 mai 2008. Dans leur ensemble, ces innovations "reflètent les principales tendances de la société contemporaine", constate Vincent Cornet, directeur général adjoint d'Altedia.