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L'Unsa police « a rassemblé plus de 350 collègues devant la direction des ressources et des compétences de la police nationale, afin de dénoncer un ras-le-bol grandissant. Cette première action n'est que le début d'une série qui ne s'essoufflera pas ». C'est ce qu'indique le syndicat suite à une manifestation organisée jeudi 10 octobre 2013 pour dénoncer notamment « la diminution de 50 % de l'ISSP (indemnité spéciale de sujétion police) pour les élèves gardiens de la paix » (AEF Sécurité globale n°461585). L'Unsa police indique en outre que les policiers « du terrain sont la main ouvrière du ministère, indispensables aux missions de sécurité nationale de tous les jours » et souhaite « des travaux de revalorisation salariale dans les plus brefs délais ».
L'Unsa police organise un rassemblement, jeudi 10 octobre 2013, pour « dénoncer le budget 2014 du ministère de l'Intérieur et les mesures antisociales prises contre les gardiens et gradés de la police nationale ». Le syndicat déplore, vendredi 4 octobre 2013, « les arbitrages budgétaires imposés par Bercy sur le budget du ministère de l'Intérieur », notamment le « choix de baisser l'indemnité de sujétions spéciales de police des élèves policiers et gendarmes de 200 euros par mois ». Cette mesure, annoncée par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances 2014, « réduira leur salaire de 16 % et les mettra au niveau du Smic », affirme l'Unsa police qui la juge « inacceptable ». Plusieurs syndicats de police ont d'ores et déjà indiqué leur opposition à cette mesure.
Le syndicat Unité SGP police-FO appelle à une « journée d'action syndicale » le 22 octobre 2013 « devant les préfectures de région à Marseille, Lyon, Bordeaux, Rennes, Lille, Strasbourg et le ministère de l'Économie et des Finances à Bercy », indique-t-il, mardi 1er octobre. Une « motion sera remise au représentant de l'État » à l'occasion de cette journée, précise-t-il. « La remise en cause de notre statut spécial à travers la baisse de l'ISSP (indemnité de sujétions spéciales de police) pour les élèves gardiens, le report de la mise en paiement de la catégorie B, sont autant de sujets qui ne peuvent que faire monter la colère chez les policiers », affirme le syndicat.
« Le bureau national d'Alliance police nationale en réunion extraordinaire vient de décider d'appeler l'ensemble de ses militants et des policiers à cesser toute activité contraventionnelle (hormis les infractions graves et réquisitions) pour une durée indéterminée », indique le syndicat de gardiens et de gradés, jeudi 26 septembre 2013. Il réagit à la diminution de l'indemnité de sujétions spéciales de police des élèves en école annoncée par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances 2014 (AEF Sécurité globale n°181797). Alliance, qui pointe « un vrai recul social », exige « la révision de la décision concernant la baisse des salaires des policiers ». « Préparez-vous à la mobilisation », prévient pour sa part le syndicat Unité SGP police-FO dans un communiqué, tandis que l'Unsa police juge cette diminution « honteuse et intolérable ».
Le projet de loi de finances pour 2014, présenté en conseil des ministres mercredi 25 septembre 2013, prévoit 12,2 milliards d'euros de dépenses (hors pensions) pour la mission « sécurités ». Ce montant représente une augmentation d'environ 0,8 % par rapport au projet de loi de finances initial pour 2013 (12,1 milliards d'euros), indique le ministère de l'économie et des Finances dans une documentation communiquée à la presse. Les dépenses d'investissement et de fonctionnement de la police et de la gendarmerie « sont en légère hausse en 2014 pour la première fois depuis six ans », pointe-t-on au cabinet du ministre de l'Intérieur. 405 postes de policiers et de gendarmes supplémentaires sont créés. La mission « sécurités » regroupe quatre programmes : « Police nationale », « gendarmerie nationale », « sécurité civile » et « sécurité et éducation routière » (1).