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« Vous allez voir encore en décembre, on va avoir les nouvelles études Pisa, la France décroche totalement dans les performances des ses élèves… », prévient Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, sur Canal+, jeudi 10 octobre 2013. La veille, il énumérait sur I-Télé les difficultés rencontrées par le système éducatif français : « accroissement des inégalités, difficultés en compréhension de l'écrit et maintenant difficultés en mathématiques (1). […] L'enseignement des sciences à l'école ne va pas » (AEF n°461239). Contactée par AEF vendredi 11 octobre, l'OCDE explique n'avoir « pas encore entre les mains les résultats permettant de déterminer la hausse ou la baisse dans le classement Pisa par rapport aux études précédentes. Sans ces données, toute interprétation des résultats en mathématiques, compréhension de l'écrit ou sciences est purement spéculative ».
Le ministre de l'Éducation nationale annonce qu'il sera candidat aux élections européennes en 2014, sur « I-télé », jeudi 10 octobre 2013. Vincent Peillon ne précise pas s'il est élu s'il choisira entre ce nouveau mandat et son poste au gouvernement. Il a été élu en 2004 député européen dans la circonscription du Nord-Ouest, et réélu en juin 2009 dans la circonscription du Sud-Est. Par ailleurs, interrogé sur la position de la France dans le classement de l'enquête de Pisa sur les compétences des élèves en mathématiques, le ministre souligne : « Accroissement des inégalités, difficultés en compréhension de l'écrit et maintenant difficultés en mathématiques. […] L'enseignement des sciences à l'école ne va pas. […] Cette question est centrale et j'ai demandé que des scientifiques soient présents dans le Conseil supérieur des programmes (AEF n°461233). »
« PISA n'est pas le seul ni même le premier programme international d'évaluation des acquis des élèves. Il est pourtant devenu le plus visible, le plus commenté et le plus étudié », écrit Olivier Rey, responsable du service Veille et analyses de l'IFÉ, dans le dossier consacré à l'enquête internationale Pisa, « ce que l'on en sait et ce que l'on en fait ». Ainsi, si Pisa « polarise l'attention », c'est qu'elle fait montre d'une certaine « originalité par rapport aux autres évaluations internationales », telles que celle de l'IEA (International Association for the Evaluation of Educational achievement), « des années 1960 jusqu'à la fin des années 1980 ».