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Le conseil d'administration de l'IRD (Institut de recherche pour le développement), réuni vendredi 11 octobre 2013, rejette l'idée d'un « recentrage de l'IRD sur sa fonction d'opérateur » et d'un « rattachement de l'activité de programmation et de financement de l'AIRD à l'ANR (Agence nationale de la recherche) ». Cette piste avait été avancée en mai 2013 dans un rapport de l'IGAENR et de l'IGAE (AEF n°186153). En revanche, selon Alain Froment, élu SNCS au CA de l'IRD, le conseil d'administration ne s'est pas formellement prononcé sur l'hypothèse de la « création d'une 6e alliance non thématique dédiée à la recherche au service du développement », qui avait été avancée par le conseil scientifique de l'IRD dans sa « déclaration pour une refondation de la politique scientifique de l'Institut », adoptée le 26 septembre et dont AEF a eu copie. Le Sénat doit par ailleurs adopter mercredi 16 octobre un rapport sur la recherche pour le développement (AEF n°186324).
« Le MESR a inscrit l'aide au développement dans ses priorités et sa nouvelle politique, dans un esprit de coopération et d'échanges équilibrés », déclare à AEF Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, après la tenue du CICID (Comité interministériel de la coopération internationale et du développement), mercredi 31 juillet 2013. « Pour la recherche, les actions des organismes dédiés (IRD, Cirad…), membres des alliances de recherche, s'inscriront davantage dans les priorités de l'agenda stratégique coordonné par le MESR, car les enjeux concernés sont les mêmes : adaptation au réchauffement climatique, énergies renouvelables, santé, lutte contre les pandémies, alimentation sûre et traçable », poursuit-elle. Une « charte sur la recherche au service du développement » doit être élaborée par les ministères et les acteurs concernés d'ici à la fin de l'année.
Le syndicat SNCS-FSU « refuse » les deux scénarios d'évolution proposés par le rapport d'inspection de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) établi par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) et l'IGAE (Inspection générale des affaires étrangères), qui n'est pas encore publié mais dont AEF a dévoilé les conclusions le 5 juillet 2013 (AEF n°186153). « Au lieu de proposer le maintien de l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement), ou son transfert vers l'ANR (Agence nationale de la recherche), et la dissolution de l'IRD comme une solution possible », le SNCS propose un « 3e scénario » prévoyant « la suppression de la structure AIRD et l'intégration de ses missions au sein de l'opérateur IRD afin de ne pas séparer la recherche de la programmation au Sud ».
Le Strem (syndicat des travailleurs de la recherche extra-métropolitaine), affilié au Sgen-CFDT, « soutient sans ambiguïté la seconde proposition » du rapport d'inspection de l'IGAENR et de l'IGAE sur l'IRD (Institut de recherche pour le développement) », indique-t-il lundi 8 juillet 2013. Ce rapport, daté de mai 2013 et encore non public, propose deux scénarios d'évolution de l'IRD et de l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement, n°186153). Celui soutenu par le Strem, et qui a la « préférence » des inspections, consiste à recentrer l'institut sur sa fonction d'opérateur, l'ANR (Agence nationale de la recherche) reprenant « une partie des activités de l'AIRD ». L'autre scénario est que l'IRD devienne lui-même une agence de moyens. Le Strem assure qu'il « demeurera force de proposition auprès des tutelles pour préserver (…) la fonction d'opérateur de l'institut ».
Un rapport d'inspection de l'IRD, qui n'a pas encore été rendu public et qu'AEF s'est procuré, propose « deux scénarios d'évolution » pour l'institut et l'AIRD (Agence inter-établissements de recherche pour le développement). Dans le premier scénario, « l'IRD se transforme en agence de programmation et de financement et abandonne progressivement son rôle d'opérateur ». Le second scénario, « qui a la préférence de la mission », suggère que « l'IRD se recentre sur sa fonction d'opérateur et l'ANR intègre la fonction de programmation de la recherche partenariale au Sud ». Ce rapport de l'IGAENR et de l'IGAE, daté de mai 2013, formule également des « préconisations » sur « les modalités d'organisation et de fonctionnement » de l'IRD et de l'AIRD. Les inspections formalisent par ailleurs les « prérequis » pour que la recherche partenariale avec les pays du Sud « soit la plus efficace possible ».