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La direction de Michelin a présenté aux organisations syndicales un projet d'accord concernant les mesures d'accompagnement social de la réorganisation, mardi 8 octobre 2013, en vue de la sixième réunion de négociation sur le PSE (plan de sauvegarde de l'emploi), qui se tenait mardi 15 octobre. Cette séance était la première consacrée au volet social du PSE. Les discussions sur le volet économique se sont achevées le 8 octobre avec la présentation du rapport du cabinet Secafi, qui estime notamment que la compétitivité de Michelin sur l'activité poids lourd n'est pas menacée. Le projet de réorganisation, annoncé par la direction le 10 juin 2013 (AEF n°188073), prévoit la suppression de 730 postes sur un total de 930, l'arrêt de l'activité de l'atelier poids lourd de l'usine de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), ainsi que des mesures d'accompagnement social.
La direction de Michelin va signer avec deux organisations syndicales représentatives, SUD et la CFE-CGC, l'accord de méthode définissant le processus de négociation de l'accompagnement social de la réorganisation de l'entreprise en France, indique Michelin à l'AEF, vendredi 12 juillet 2013. L'accord de méthode est soumis à la signature des syndicats depuis le 24 juin 2013 (AEF n°186622). Un CCE, réuni jeudi 11 juillet 2013 a donné un avis favorable au texte, les représentants de la CGT ayant voté contre et ceux de la CFDT s'étant abstenus « car la CFDT n'est pas présente sur le site de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) (AEF n°463168)», indique la direction. Les organisations syndicales signataires devraient signer le texte avant la première séance de négociation sur l'accompagnement social, le 17 juillet.
La direction de Michelin a présenté aux partenaires sociaux un premier projet d'accord de méthode pour la négociation, faisant suite aux annonces de réorganisation du 10 juin 2013. « Les partenaires sociaux ont reçu cet accord en début de semaine et il est ouvert à signature », précise Michelin, contacté par AEF. L'entreprise a annoncé un projet de réorganisation de la production d'enveloppes poids lourd à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), conduisant à la suppression de 730 postes, ainsi que « des mesures d'accompagnement social liées au projet d'arrêt de la production d'enveloppes poids lourds sur le site de Joué-lès-Tours » (AEF n°188073). Le premier CCE d'information s'est tenu le 26 juin 2013 à Clermont-Ferrand.
La direction de Michelin annonce lundi 10 juin 2013 la suppression 730 postes (sur un total de 930) et l'arrêt de l'activité de son atelier poids lourd de l'usine de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire). Cette mesure fait partie d'un projet visant à « renforcer la compétitivité de l'industrie » de l'entreprise, et à « moderniser [les] moyens de recherche et développement », précise la direction, indiquant que « le marché européen est devenu extrêmement concurrentiel », avec une « demande de pneus poids lourd dans cette région du monde inférieure de 25 % à celle de 2007 ». Cette cessation d'activité devrait intervenir d'ici au 1er semestre 2015 sans départ contraint. Le projet prévoit également la création d'un pôle industriel sur le site de La Roche-sur-Yon (Vendée) ou encore des mesures d'investissement dans la recherche et développement.
Un accord d'entreprise signé le 11 mars 2013 par la Manufacture française des pneumatiques Michelin (MFPM) et les deux syndicats CFDT et CFE-CGC de l'entreprise prévoit des mesures pour minimiser les conséquences sociales de la baisse d'activité. Les mesures prévues par l'accord seront applicables aux établissements de la Manufacture concernés par des baisses d'activité en 2013, 2014 et 2015 pouvant entraîner des mesures de chômage partiel, sous condition de la signature d'un accord d'établissement valant adhésion au dispositif mis en place par l'accord d'entreprise. Michelin compte 23 000 salariés en France répartis dans 17 implantations industrielles.
Trois syndicats de la Manufacture Française des pneumatiques Michelin (CFDT, CFE-CGC, SUD) ont signé un accord majoritaire sur « l'évolution des relations sociales et syndicales », le 8 janvier 2013. L'accord, signé en présence de Jean-Dominique Sénard, gérant du groupe, « un symbole fort » estiment les signataires, a été conclu pour une durée indéterminée. Le texte n'a pas été signé par la CGT (27 % des voix). La conclusion d'un premier accord consacré aux relations sociales au sein de la MFPM (Manufacture Française des pneumatiques Michelin) intervient au terme de neuf mois de négociation et après l'échec des deux tentatives précédentes. Un premier projet d'accord avait négocié en 2003, mais le texte n'avait pas trouvé de signataire. En 2007, une nouvelle négociation avait débouché sur la signature d'un accord en juillet 2007, mais le texte avait fait l'objet d'une opposition de trois syndicats : CGT, SUD et FO. Pour la CFE-CGC, syndicat signataire de l'accord du 8 janvier 2013 : « dans le contexte historique anti-syndical de Michelin, même s'il y a eu des progrès notables en 10 ans, c'est une évolution majeure » . La CFDT, autre syndicat signataire exprime une tonalité proche : « Ce nouvel accord reconnaît enfin le fait syndical dans l'entreprise après des décennies de déni » selon Cyrille Poughon, représentant syndical CFDT : « Cet accord consacre le redémarrage du dialogue social dans le groupe après une première ouverture notable engagée par Edouard Michelin, avant sa disparition tragique ».