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L'ONG chinoise China labor watch dénonce les « violations du droit du travail » commises par six entreprises sous-traitantes du fabricant de jouets Mattel en Chine (1), dans un rapport d'enquête rendu public en France lundi 14 octobre 2013 par l'association Peuples solidaires. Des enquêteurs de China labor watch, qui se sont fait embaucher par les entreprises visées et ont recueilli les témoignages de plus de 300 salariés, « ont dressé une longue liste de violations légales et éthiques », dont « le non-paiement d'heures supplémentaires, des fraudes sur le décompte des heures de travail et le non-paiement des cotisations sociales obligatoires ». Selon les estimations de l'ONG, « le montant global des sommes ainsi détournées s'élève à six, voire huit millions d'euros ».
21 entreprises ont été ajoutées et 7 ont été supprimées du FTSE4Good index (footsie for good), l'indice de durabilité de la Bourse de Londres et du « Financial Times », qui publie son évaluation semestrielle, lundi 17 septembre 2012. Parmi les ajouts figurent onze entreprises américaines, trois britanniques, trois australiennes, deux japonaises, une suisse, une canadienne et aucune française. Parmi les sept suppressions, certaines n'ont pas respecté le critère « droits de l'homme et du travail » (Mattel, Best buy compagny, PCCW, Nippon Express), d'autres le critère « management environnemental » (Nippon express, Ageas, Dr Pepper Snapple, Pendragon).
Mattel, fabricant de jouets américain, lance « de nouveaux principes d'approvisionnement durable, pour guider l'entreprise dans ses achats de papier et fibre de bois utilisés pour son packaging et ses produits », annonce-t-il mercredi 5 octobre 2011. Il précise ainsi sa politique, qui « exigeait de ses fournisseurs d'arrêter de s'approvisionner auprès de filiales controversées », en juin 2011 (L'AEF n°238013). Cette décision faisait suite aux accusations de déforestations de Greenpeace. L'ONG lui reprochait de « s'approvisionner auprès d'APP (Asian pulp and paper), société du groupe indonésien Sinar Mas, pour sa pâte à papier servant à fabriquer les boîtes à carton d'emballage des poupées Barbie, rappelant qu'elle attribue une « lourde responsabilité » à Sinar Mas dans la destruction de la forêt tropicale indonésienne (L'AEF n°238969).