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Si la réforme des rythmes scolaires a « un coût », Guillaume Mathelier, maire PS d'Ambilly (Haute-Savoie) le considère comme un « investissement social » et affirme que cette réforme « redonne du pouvoir aux maires », déclare-t-il lors du congrès du Snalc-Fgaf, mercredi 16 octobre 2013. Dans sa commune de 6 000 habitants, un projet éducatif local a été mis en place « il y a quatre ans ». Le budget de la commune pour l'éducation a alors été « multiplié par six », et « de 40 à 60 enfants accueillis en périscolaire on est passé à plus de 150 enfants, et 30 adolescents. Cela permet de faire le lien primaire-collège », fait valoir le maire. Ce mercredi, une trentaine de maires PS publient par ailleurs une tribune dans laquelle estiment avoir « le devoir impérieux de mettre en place cette réforme » et affirment que « vouloir tirer [son] bilan un mois après sa mise en place n'a pas de sens ».
Le Réseau français des villes éducatrices « demande que le gouvernement étudie une mesure pérenne de financement » de la réforme des rythmes « à partir de 2015, qui devrait être le dégel de la prestation de service enfance jeunesse (PESJ) de la Cnaf », indique-t-il par communiqué vendredi 11 octobre 2013. Pour le RFVE, « cela permettrait de contractualiser un lien étroit entre un financement pérenne et l'amélioration qualitative du périscolaire ». L'AMGVF, l'AMRF et l'APVF font la même demande. À l'issue d'une réunion à Matignon, le président de l'AMF, Jacques Pélissard, a annoncé la reconduction de l'aide apportée aux communes par l'État cette année en 2014 (AEF n°461236).
« Le Premier ministre a annoncé à l'AMF que le fonds d'amorçage prévu pour 2013 serait reconduit, en 2014, avec les mêmes modalités [et] pour toutes les communes », indique l'AMF dans un communiqué au sortir d'une réunion avec le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à Matignon, mercredi 9 octobre 2013 (1). L'AMF précise ce jeudi que les communes ayant mis en œuvre la réforme dès 2013 pourront bénéficier de cette aide. Le Premier ministre « a accepté la création d'un groupe de travail spécifique pour une estimation partagée du coût de la réforme » et « indiqué qu'une réunion associant les ministères concernés, la Cnaf et l'AMF serait organisée dans les plus brefs délais sur la question de l'harmonisation des normes d'encadrement », poursuit l'association.
« L'AMF (association des maires de France) sera reçue à Matignon mercredi 9 octobre. J'espère obtenir des réponses à la lettre écrite le 1er août dans laquelle je posais des questions sur le financement de la réforme et sur l'assouplissement des normes d'encadrement », déclare à AEF Jacques Pélissard, président de l'association des maires de France, vendredi 4 octobre 2013. Il demande à l'État de financer « intégralement ce transfert de charges », que les normes d'encadrement des élèves sur le temps périscolaire soient uniformisées à un animateur pour 18 enfants. Le député-maire UMP de Lons-le-Saunier (Jura) juge que les guides publiés récemment pour aider les élus à appliquer la réforme sont « hermétiques ». « Rien de vaut une concertation locale », explique-t-il. Le président de l'AMF espère obtenir des réponses « avant » le prochain congrès des maires de France qui débutera le 19 novembre (1).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :