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Les investissements dans le marché de l'efficacité énergétique ont atteint 300 milliards de dollars en 2011 dans le monde, indique l'AIE dans son premier rapport dévolu à l'efficacité énergétique, publié le mercredi 16 octobre 2013 à la clôture du 22e congrès du Conseil mondial de l'énergie, à Daegu en Corée. « Ils n'atteignent pas encore les deux tiers du niveau des subventions accordées aux énergies fossiles, qui encouragent une consommation dépensière et inefficace », pointe la directrice exécutive de l'AIE Maria van der Hoeven au lancement du rapport. L'AIE présente l'efficacité énergétique comme la première ressource d'énergie au monde, soulignant notamment qu'en 2010 les mesures d'efficacité énergétique ont contribué à économiser plus de 1 400 Mtep. Le marché est à un stade de maturité très différencié dans le monde, ajoute le rapport.
Le rythme de l'efficacité énergétique ralentit depuis 2008, pour atteindre 0,6 % par an, révèle l'Ademe mardi 8 octobre 2013 dans son rapport 2013 sur l'efficacité énergétique dans le monde, réalisé pour le Conseil mondial de l'énergie, qui doit tenir son 22e congrès du 13 au 17 octobre. L'Ademe se félicite de la multiplication des politiques publiques d'efficacité énergétique (85 % des pays étudiés ont un label sur les réfrigérateurs, contre 60 % en 2009) et estime qu'un « relatif consensus national émerge ». Au niveau mondial, l'intensité énergétique moyenne baisse de 1,3 % par an depuis les années 1990. Le ralentissement des dernières années « est dû à la crise économique et à une poussée de la consommation de l'électricité, qui est un effet structurel de style de vie », explique Didier Bosseboeuf. Le rapport appuie les recommandations du CME pour « passer à la vitesse supérieure » en terme d'efficacité énergétique.
L'AIE (Agence internationale de l'énergie) exhorte mercredi 2 octobre 2013 les pays de l'Asie du Sud-Est à améliorer leur efficacité énergétique, alors qu'elle estime dans son rapport spécial consacré aux perspectives énergétiques de la région que la demande énergétique va augmenter de 80 % d'ici 2035. « La dépendance croissante aux importations de pétrole va imposer des coûts élevés aux économies d'Asie du Sud-Est et va les rendre plus vulnérables à de potentielles perturbations », prévient la directrice exécutive de l'AIE Maria van der Hoeven, présente au lancement du rapport. Le charbon étant abondant dans la région, l'AIE préconise le développement d'usines à charbon plus efficaces et la mise en place de politiques attractives pour les investissements. Environ 1 700 milliards de dollars seraient nécessaires pour améliorer les infrastructures. Le rapport présente également un scénario possible pour réduire la demande en énergie tout en stimulant l'activité économique.
Le Cler (Réseau pour la transition énergétique), FNE, le RAC (Réseau action climat), l'UFC-Que Choisir, le collectif Effinergie, l'ARC (Association des responsables de copropriété), le Gimélec et le collectif d'industriels « Isolons la Terre contre le CO2 » se regroupent pour créer la CFEE (coalition française pour l'efficacité énergétique), mercredi 26 juin 2013. Alors que « l'efficacité énergétique est peu valorisée dans les discours et aucune politique réelle d'économies d'énergies n'est encore mise en œuvre en France », les différents acteurs de ce groupement présentent leurs cinq propositions pour une mise en oeuvre de la rénovation énergétique du parc existant de bâtiments. « Nous avons défini ce qui nous rapprochait pour structurer nos positions communes », explique Raphaël Claustre, directeur du Cler. « Si d'autres s'y retrouvent, ils peuvent nous rejoindre. »
La Commission européenne publie au Journal officiel de l'Union européenne du 28 mai 2013 un modèle précisant les éléments obligatoires des futurs plans nationaux d'action en matière d'efficacité énergétique. La directive efficacité énergétique 2012/27/CE impose en effet aux États membres de présenter d'ici au 30 avril 2014, puis tous les trois ans, des plans d'action (AEF n°202003), qui doivent « décrire les mesures significatives visant à améliorer l'efficacité énergétique et les économies d'énergie escomptées ou réalisées, notamment dans la fourniture, le transport, la distribution et l'utilisation finale de l'énergie ».
Les chefs d'État et de gouvernement européens, réunis lors du Conseil européen du mercredi 22 mai 2013, ont adopté une série de quatre mesures dans le domaine de l'énergie : « réalisation urgente d'un marché intérieur de l'énergie interconnecté, investissements dans les infrastructures, diversification des sources d'approvisionnement et augmentation de l'efficacité énergétique ». Ces quatre mesures sont guidées par le souci de « renforcer la compétitivité de l'Union européenne et de répondre aux défis de prix et de coûts élevés ». La référence aux énergies renouvelables, qui figuraient un temps parmi les priorités des conclusions du Conseil, n'est qu'évoquée dans le texte final.