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« Une majorité de dirigeants et directeurs de ressources humaines [sont] conscients des enjeux et de leurs responsabilités liés à la conciliation famille-travail » : ainsi « les personnes décisionnaires dans les ressources humaines au sein des entreprises (dirigeants ou DRH) sont « 60 % à considérer cet enjeu comme 'central' pour les entreprises, et même 68 % dans les entreprises de plus de 100 salariés ». « Pour 58 % d'entre eux, l'articulation famille-travail est d'abord l'affaire de l'entreprise » et « 57 % des dirigeants et DRH considèrent qu'il faudrait 'encore innover en termes d'offres de services mis en place au profit des salariés' ». C'est ce qui ressort de l'étude (1) « Famille et entreprises », réalisée par Viavoice pour La Maison Bleue (2) et « Le Figaro Économie », publiée jeudi 17 octobre 2013 pour accompagner la première édition des « Rendez-vous Parentalité & Entreprise ».
« Alors que 93 % des salariés-parents jugent que l'équilibre entre vie professionnelle et vie familiale constitue un sujet de préoccupation 'important' pour eux », ces derniers sont « de plus en plus nombreux à s'estimer mal écoutés au sein de leur entreprise (45 %) » et « une large majorité […] (76 %) déclarent par ailleurs que leur entreprise 'ne fait pas beaucoup de choses' pour les aider. » Ce sont les trois principales tendances mises en lumière par le baromètre 2013 de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale (1), dans le volet « salariés-parents », réalisé par l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise) et l'Unaf (Union nationale des associations familales) et présenté vendredi 26 avril 2013. Le même jour, 49 nouveaux employeurs ont signé la Charte de la parentalité en entreprise, lancée par l'OPE (2).
Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, souhaite, « dans le prolongement de la conférence sociale, que le temps parental fasse partie des négociations entre partenaires sociaux ». À l'occasion d'une visite au siège de Crédit Agricole SA à Montrouge (Hauts-de-Seine), jeudi 6 septembre 2012, la ministre déclare notamment vouloir « mettre fin à la culture du présentéisme ». À cet égard, elle rappelle « que 75 % des salariés estiment que leur employeur 'ne fait pas grand-chose' pour concilier vie famille et vie professionnelle » et que quatre femmes sur dix déclarent « stresser à l'idée d'annoncer leur grossesse à leur employeur ».
« Promouvoir la parentalité renforce la compétitivité : les salariés sont plus motivés, plus efficaces et plus créatifs s'ils sont épanouis également dans leur vie familiale et personnelle », assure Éric Le Jaouen, président du Medef Loire, qui vient de signer, jeudi 14 juin à Saint-Étienne, au côté du Medef national et de 22 autres organisations, la charte de la parentalité en entreprise, lors de la première étape du « Tour de France de la parentalité ». À l'occasion de cette rencontre, au siège social du groupe Casino, l'Observatoire de la parentalité a souhaité mettre en avant les PME et leurs innovations en matière d'organisation du travail et de pratiques managériales. À ce jour, plus de 400 entreprises, représentant plus 3 millions de salariés, sont signataires de la charte de la parentalité, dont plus de la moitié sont des PME et 20 % des TPE.
« Pour enregistrer de nouvelles avancées, le combat des femmes devra mobiliser les hommes », affirme Jérôme Ballarin, président de l'OPE (Observatoire de la parentalité en entreprise), en introduction de son rapport intitulé « parentalité et égalité professionnelle hommes-femmes : comment impliquer les hommes », remis jeudi 2 février 2012 à Claude Greff, secrétaire d'État chargée de la Famille. Ainsi, « de nouveaux leviers d'implication des hommes doivent être trouvés : il s'agit de montrer aux hommes que les changements en faveur de l'égalité professionnelle peuvent rendre le monde professionnel et la société plus sereins et plus équilibrés, et que, ce faisant, ils représentent également un réel intérêt pour les hommes eux-mêmes ». Le rapport liste dix bonnes pratiques d'entreprises susceptibles d'être transposées et présente les témoignages de douze hommes engagés dans la conciliation entre leur vie familiale et professionnelle, conformément à la mission que lui a confiée la secrétaire d'État le 27 septembre 2011.
« Créer, en plus d'un congé de maternité de 12 semaines, un congé d'accueil de l'enfant de 8 semaines, à partager également entre les deux parents ». Ces deux mois (un pour chaque parent) ne seraient pas transférables et devraient être pris à la suite du congé de maternité. Pour le cas où le père prendrait la totalité de son congé d'accueil, un bonus d'une semaine (fractionnable) serait accordé à la famille « à prendre indifféremment entre les deux parents » jusqu'au premier anniversaire de l'enfant. Telle est la première et l'une des propositions phares du rapport de l'inspectrice générale des Affaires sociales Brigitte Grésy remis aujourd'hui mardi 7 juin 2011 à la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot. Ce rapport de 114 pages liste au total 25 propositions visant à faire progresser « l'égal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et familiales dans le monde du travail » et à « changer l'image qui prévaut aujourd'hui chez les employeurs d'une parentalité comme facteur d'amoindrissement de la performance en une nouvelle image, celle de la parentalité qui contribue à l'enrichissement de la performance ».