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Le dispositif « SAS-bilan », spécificité de l'académie de Reims pour lutter contre le décrochage scolaire, « fonctionnera [désormais] en file active tout au long de l'année », indique à AEF le recteur Philippe-Pierre Cabourdin, mercredi 9 octobre 2013. Issues d'une expérimentation de 2010, les « sessions d'accueil scolaire et de bilan » (SAS-bilan) visent à garantir dès le mois de juin à chaque élève non diplômé et sans solution, une poursuite de scolarisation dès le jour de la rentrée suivante, pour faire le point sur ses acquis scolaires et ses compétences, élaborer et mettre en oeuvre les premières étapes d'un projet d'orientation. À la rentrée 2013, 583 jeunes (1) étaient ainsi accueillis dans une vingtaine de lycées professionnels, pour une session ouverte 7 semaines (jusqu'à la Toussaint) et une rescolarisation dans 70 % des cas. Dans un entretien à AEF, le recteur revient sur les objectifs de cette démarche et les conditions de son déploiement.
Philippe-Pierre Cabourdin, recteur de l'académie de Reims, annonce que « le projet académique 2013-2016 est finalisé, son premier axe étant consacré au parcours des élèves », à l'occasion d'une conférence de presse, organisée avec Jean-Paul Bachy (PS), président du conseil régional de Champagne-Ardenne, le 3 septembre 2013 à Chaumont (Haute-Marne). Il s'agit notamment d' « améliorer le taux d'accès des élèves à une qualification supérieure » et « la qualité des parcours scolaires ». Pour l'année 2013-2014, le recteur souhaite aussi renforcer la lutte contre le décrochage scolaire à travers des dispositifs innovants, à l'instar du nouveau « micro-lycée » Georges-Brière qui vient d'ouvrir à Reims. Pour la collectivité régionale, l'entrée en vigueur de la loi d'orientation sur l'école se traduira par le recrutement de personnels en emplois d'avenir, pour la maintenance informatique.
L'académie de Nice « engage à la rentrée 2013 un effort important sur le lycée professionnel en accordant à cette voie 65 des 80 postes accordés au second degré », indique à AEF la rectrice Claire Lovisi, mercredi 4 septembre 2013. Cette dotation supplémentaire, qui permet à l'académie d'élargir son offre de formation et de renforcer l'encadrement dans les filières professionnelles, « participe à la lutte contre le décrochage scolaire et à l'élévation du niveau de qualification », souligne Claire Lovisi. La rectrice fait aussi le point sur les autres mesures de prévention de l'échec scolaire, dont la désignation d'un « référent décrochage scolaire » dans chaque établissement.
George Pau-Langevin a inauguré jeudi 5 septembre 2013 le micro-lycée d'Agen, premier du genre ouvert dans un établissement professionnel, le LP Antoine-Lomet, « une expérience que le ministère suivra particulièrement et veut étendre », assure la ministre déléguée à la Réussite éducative. La structure agenaise s'inspire des méthodes pratiquées dans les cinq autres micro-lycées en activité, notamment celui de Sénart (Seine-et-Marne), mais s'en distingue par la formation en alternance (deux jours par semaine en entreprise pendant 16 semaines) qu'elle propose aux douze jeunes décrocheurs accueillis cette année, grâce à un partenariat avec la CCI du Lot-et-Garonne. L'objectif fixé pour ces jeunes majeurs, déscolarisés depuis au moins deux ans, est de préparer en deux ans les bac pro gestion-administration ou commerce.