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« Les stagiaires accueillis à Créteil ne sont pas particulièrement angoissés. Ils connaissent le stress inhérent aux débuts dans le métier mais ils ne sont pas désespérés. Car Créteil, l'« académie-école » a à cœur de former au métier enseignant, explique à AEF le secrétaire général de l'académie, début octobre. L'académie souhaite « valoriser le métier de l'enseignement » (1) et se rendre davantage « dans les Espé » pour y présenter Créteil. Elle souhaite également « mobiliser le meilleur des vecteurs : les enseignants eux-mêmes », le SG estimant que « les enseignants passés par Créteil, en gardent très souvent un bon souvenir ». Le recrutement d'EAP est également un vecteur de cette politique et 500 ont signé un contrat depuis la rentrée. Jean-Michel Alfandari évoque aussi la tenue d'assises sur l'éducation prioritaire et ses conséquences.
Les académies de Lyon (+ 102), de Grenoble (+ 52), d'Aix-Marseille (+ 50), de Montpellier (+ 50), de Nancy-Metz (+ 50), de Poitiers (+ 40), de Toulouse (+ 40), de Bordeaux (+ 40), de Poitiers (+ 40), de Lille (+ 30), de La Réunion (+ 20), de Nantes (+ 20), de Clermont-Ferrand (+ 20), de Strasbourg (environ + 10) ont obtenu davantage de postes d'EAP (emplois d'avenir professeur) par rapport à la répartition initiale, apprend AEF auprès des rectorats. L'académie de Créteil a rendu fin janvier 200 EAP à la demande du ministère sur les 761 qui lui avaient été attribués (soit 561), indique le rectorat à AEF. En décembre 2012, AEF avait publié un projet de répartition académique des 4 000 EAP pour l'année scolaire 2012-2013, confirmé par une grande majorité de rectorats (AEF n°200540). Le ministère de l'Éducation nationale et plusieurs rectorats ne souhaitent pas répondre à AEF sur les nouvelles répartitions de ces emplois, renvoyant à une communication nationale « dans les prochains jours ».
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Florence Robine, nouvelle rectrice de l'académie de Créteil (AEF n°198867) souhaite y « relever le défi de la formation professionnelle », indique-t-elle lors d'une conférence de presse vendredi 11 janvier 2013. « La revalorisation de la voie professionnelle a amené des élèves plus jeunes, qui aspirent légitimement à avoir un avenir dans le supérieur. Le travail à la poursuite d'études, c'est une orientation extrêmement importante », juge la rectrice. Plus tôt dans la matinée, Florence Robine s'est rendue au salon APB, où Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la Recherche a rappelé que « 51 % des élèves de terminale sont en bac technologique ou professionnel » (AEF n°198311 et AEF n°198265). « Or, lorsqu'on pense au baccalauréat, on ne pense qu'aux bacheliers généraux. Leur tendre la main est de plus en plus important, car l'échec des bac pro à l'université c'est un massacre », affirme la rectrice. Aussi l'académie souhaite installer, « à l'image des cordées de la réussite, des cordées qui seront des relais entre élèves de bac pro et BTS. Pour anticiper, repérer le plus tôt possible les jeunes susceptibles d'aller en BTS et que dès janvier février soient mis en place des dispositifs qui les boostent. Cela est très important en termes de réussite et d'équité ».
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