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Ne faudrait-il pas rendre plus visibles, dans les études sur l'insertion professionnelle des diplômés, les différences entre UFR ainsi que les spécificités propres aux écoles internes aux universités (IAE, IUT, Polytech…) ? Faut-il inclure les résultats des écoles internes dans la catégorie « école » ou « université » ? Ces questions se sont posées le 17 octobre 2013, après une présentation de l'étude de l'Apec sur la situation professionnelle en 2013 des jeunes diplômés 2012. Réagissant à cette étude, Bertrand Monthubert, président d'université Toulouse-III, estime que la méthodologie utilisée « contribue à propager des idées fausses sur l'université ». Cette présentation était suivie d'un débat avec Jean-François Fiorina (directeur de l'ESC Grenoble), Alain Kruger (ESG), Bruno Sire (président de Toulouse-I) et Danielle Tartakowsky (présidente de Paris-VIII). Les stratégies d'insertion professionnelle ont été évoquées.
La discipline du diplôme principal obtenu est « un facteur très discriminant en ce qui concerne les conditions de l'insertion professionnelle », indique l'Apec dans son enquête sur « les jeunes diplômés de 2012 : situation professionnelle en 2013 » (AEF n°461347), effectuée auprès des jeunes diplômés moins d'un an après l'obtention de leur diplôme (1).
L'emploi des jeunes diplômés s'est dégradé, toutes filières et tous niveaux confondus, mais la situation devrait s'améliorer dans les prochains mois, déclare Jean-Marie Marx, directeur général de l'Apec, à l'occasion de la présentation de l'étude annuelle de l'Apec sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés, mardi 8 octobre 2013. Globalement, le taux d'emploi a baissé de 7 points. Cette baisse se répercute de manière variable selon le niveau de diplôme : par exemple les bac+5 sont cette année les plus impactés par la crise économique, leur taux d'emploi chutant de 9 points. D'autres facteurs jouent sur le taux d'emploi, comme la discipline, le fait d'avoir ses études en école ou en université, etc.
Seulement 24 % des étudiants en écoles de commerce pensent « qu'il leur sera facile de décrocher un premier emploi », soit le niveau de confiance le plus bas depuis 1993, indique TNS Sofres dans son dernier « baromètre des grandes écoles de commerce et d'ingénieurs », publiée lundi 30 septembre 2013 (1). Dans le « palmarès spontané des entreprises attractives », les entreprises de la finance et de l'audit « continuent de reculer chez les commerciaux, au profit des secteurs de la consommation et des loisirs ». Chez les étudiants ingénieurs, l'optimisme « s'érode », mais reste « très supérieur » à celui des commerciaux. L'énergie et l'aéronautique demeurent « les secteurs de prédilection », tandis que la finance recule.