En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Le conventionnement sélectif des médecins [en germe dans le PLFSS 2008] est dangereux pour notre système de soins", s'insurge Emmanuel Gallot, président de l'Isnar-IMG, qui signe ce mercredi 10 octobre 2007 un nouveau communiqué avec l'Anemf, l’Isnih, le SNJMG et l’ISNCCA. "Le gouvernement argue de la nécessité d'une meilleure répartition de l'offre de soins, mais le premier objectif est de réaliser des économies pour l'assurance maladie." Le conventionnement sélectif signifierait que les patients consultant des médecins non conventionnés, car installés dans des zones surdotées en médecins, ne seraient plus remboursés par l'assurance maladie. "Comme les franchises, ce dispositif serait synonyme d'une désolidarisation de notre système de soins", ajoute Emmanuel Gallot.
L’Agof et l'Anemf rejoignent le mouvement de grève initié par l'Isnih, l'ISNCCA, le SNJMG et l'Isnar-IMG (L'AEF n°463029). Ces syndicats d'étudiants en médecine et d'internes s’insurgent contre la volonté du gouvernement de mettre en place des "mesures coercitives à l’installation des jeunes médecins", pour répondre aux disparités de densité médicale (L'AEF n°463072).
L’Isnih (Inter syndicat national des internes des hôpitaux), l’ISNCCA (Inter syndicat des chefs de cliniques assistants) et le SNJMG (Syndicat national des jeunes médecins généralistes) appellent tous les internes, assistants et chefs de clinique de toutes les disciplines à une "grève totale des gardes, astreintes et continuités de service à partir de jeudi 27 septembre 2007" pour "défendre la liberté d'installation des médecins". L’Isnar-IMG (Inter syndicale nationale des internes de médecine générale) a déposé hier lundi 24 septembre un préavis de "grève totale et illimitée à compter du lundi 1er octobre". "Les praticiens qui s’installeront demain, les premiers concernés, doivent impérativement faire partie intégrante, avec une garantie de voix délibérative, des débats" annoncés sur le sujet par le Président de la République, puis la ministre de la Santé dans le cadre du PLFSS 2008, explique Emmanuel Gallot, son président.