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Les salariés de l'usine Ford de Blanquefort, dont 75% étaient en grève hier mardi 11 décembre 2007, selon les syndicats, ne croient pas aux pistes de reconversion formulées par le groupe de travail mis en place par Ford Europe et les pouvoirs publics afin d'éviter la fermeture du site du constructeur automobile en Gironde. La quatrième réunion de ce groupe de travail évoquait bien hier soir un "contact en cours avec un équipementier automobile de rang mondial" pouvant présenter un potentiel de développement. Mais selon la CGT, cette solution, pas plus que les autres pistes envisagées au cours des trois réunions précédentes ne sont "ni crédibles, ni suffisantes". "Elles ne concernent pas plus de 300 à 500 emplois", indique le syndicat. "Ce qui est sûr aujourd'hui, c'est que Ford se désengage et ne propose rien pour pérenniser le site et les emplois", déclare Jean-Claude Conte, délégué CGT. "Il n'y a aucune avancée nouvelle. La direction nous mène en bateau. Les pistes de reconversion proposées, centre de maintenance, éoliennes... concernent des emplois qualifiés, sans rapport avec notre métier. Et que deviendront les 360 salariés de chez nous qui n'ont aucune qualification?", demande Jacky Bachelier, élu CFTC au comité d'entreprise.