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En Russie, l’introduction de l’examen national à la sortie de terminale (équivalent du baccalauréat) au début des années 2000, crée une polémique dans le monde universitaire. Certains présidents d’universités s’opposent en effet farouchement à son utilisation en tant que critère de sélection à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Depuis le début de la réforme, l’université la plus ancienne de Russie, l’Université de Lomonosov, refuse ainsi de remplacer les examens d’entrée par la sélection basée sur les résultats au bac. Selon le président de l'université, Victor Sadovnichiy, le baccalauréat ne permet en effet pas d’évaluer certaines compétences des élèves, notamment leur capacité d’analyse et d’interprétation des informations.