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Rendre obligatoire la scolarité dès trois ans révolus, pour faire de la maternelle une "école à part entière". C'est la première des 15 recommandations formulées par la mission Bentolila sur l'école maternelle, qui rend son rapport ce mercredi 19 décembre 2007 à 17h30 au ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos. "Si le taux d'inscription en école maternelle avoisine en effet les 100%, on sait toutefois que le taux de présence en classe au quotidien est souvent aléatoire pour de nombreux enfants, quasi inexistant le samedi matin", notent les auteurs du rapport, qui veulent assurer la continuité des apprentissages. La réaffirmation du rôle spécifique de l'école maternelle doit également passer par une définition claire et détaillée de ses "objectifs prioritaires" pour chacune des trois années, de ses programmes et des progressions spécifiques. Le groupe souhaite revoir la configuration des cycles de l'école primaire inscrivant institutionnellement les classes de maternelle dans le cycle 1.
Les conclusions de la mission confiées à Alain Bentolila sur la maternelle seront rendues publiques le 19 décembre 2007 à 17h30 au ministère de l'Éducation nationale, indique à L'AEF le linguiste. Le groupe présentera 15 propositions pour rénover la maternelle. Alain Bentolila répond aux questions de l'AEF
"Nous voulons retrouver la notion de pacte républicain autour de l'École", indique à l'AEF Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France, à l'occasion du lancement, samedi 1er décembre 2007, du débat sur "l'École républicaine du futur" (L'AEF n°323191). Prévue pour durer deux ans, la mobilisation des loges de cette obédience maçonnique s'inscrit dans la volonté du GODF depuis deux ans, d'envisager de grandes problématiques sociales, la laïcité en 2005 et les institutions républicaines en 2006, en ouvrant certaines de ses réunions à des experts et à un public "profanes".
"La DGESCO nous a convoqués sans nous dire pourquoi, ni sur quoi nous allions travailler. Il n'y avait pas de sujets définis, ni de problématique et aucune méthode de travail, heureusement nous sommes arrivés avec nos propres propositions", indique à L'AEF Stéphanie Valmaggia-Desmaison, déléguée nationale du SE-Unsa chargée du premier degré, ce jeudi 11 octobre 2007, après la deuxième réunion du groupe de réflexion sur l'école maternelle piloté par la DGESCO.
Les enseignants qui veulent enseigner en maternelle devraient suivre des modules de formation obligatoires et effectuer des stages spécialisés, dans le cadre de la formation initiale, estime Alain Bentolila, interrogé par L'AEF après sa rencontre avec le ministre de l'Éducation nationale, aujourd'hui lundi 8 octobre 2007. La commission d'évaluation et de préconisation sur l'école maternelle, confiée à Alain Bentolila, sera mise en place le vendredi 19 octobre 2007. Elle est chargée de rédiger un rapport d'évaluation et de préconisation pour le mois de mars. Xavier Darcos a cependant "insisté" auprès du linguiste pour que la commission lui "rende quelque chose avant les vacances de Noël", explique-t-il.
"Je souhaite vous confier une mission d'étude portant sur les moyens de redonner à notre école maternelle toute son efficacité pédagogique et toute son utilité sociale", écrit Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, au linguiste Alain Bentolila, dans un courrier daté du 25 septembre 2007. "Sur la base d'une analyse rigoureuse, et en prenant l'attache des meilleurs spécialistes de la petite enfance, vous identifierez les réformes qui vous semblent nécessaires à une refondation de l'école maternelle, en abordant notamment les objectifs, les contenus, les outils et les publics de ce niveau d'enseignement", poursuit le ministre. Alain Bentolila devra remettre ses travaux à Xavier Darcos pour la fin de l'année 2007.
"La mission d'analyse et de préconisation sur l'école maternelle que je préside comptera 6 ou 7 personnes, dont un nom reste à arrêter", indique Alain Bentolila à L'AEF ce mardi 25 septembre 2007. Pour "éviter de se distancier trop du terrain", ce groupe comprendra au moins "deux inspecteurs de l'Éducation nationale, un conseiller pédagogique et un professeur des écoles", explique le linguiste qui dément la tenue d'une autre mission sous la direction de la DGESCO: "Il n'y a qu'une mission, c'est la mienne et nous travaillons main dans la main avec la DGESCO".