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Des étudiants de l'université de Toulouse Le Mirail (Toulouse-II) réunis en assemblée générale, ont adopté, ce mardi 30 octobre 2007, le principe de piquets de grève et de blocage de leur université pour le 6 novembre prochain. C'est ce qu'indique à L'AEF un étudiant du comité de mobilisation de l'université Paul Sabatier (Toulouse-III), Guilhem Vidal. Ce jour là, précise-t-il, un forum doit être organisé pour débattre de la LRU, loi dont les assemblées générales des trois universités toulousaines demandent l'abrogation.
L'Unef assure que "depuis quelques semaines, les assemblées générales se multiplient dans les universités", notamment dans les universités franciliennes. Les étudiants contestent la loi LRU et demandent "un réengagement financier de l'État en faveur de l'enseignement supérieur, des aides sociales et du logement étudiant", résume le syndicat étudiant qui appelle à participer aux manifestations du 20 novembre (L'AEF n°328584). Il s'agit aussi, selon Sud-Etudiant, de protester contre la "privatisation de l'université".
Une quarantaine d'étudiants, représentant une vingtaine d'universités françaises, se sont donné rendez-vous, les 27 et 28 octobre 2007 à Toulouse, pour mettre en place une coordination nationale, "première étape de l’auto-organisation du mouvement" contre la loi LRU, indique un communiqué de SUD-Étudiant, en date de ce vendredi 26 octobre 2007. La coordination nationale prévoit notamment de définir les modalités d'une prochaine mobilisation, envisagée pour mardi prochain, le 30 octobre 2007.
Ils étaient entre 100 et 150, personnels d'universités et quelques étudiants, à manifester contre la loi LRU, ce jeudi 11 octobre 2007 dans les rues de Toulouse, selon un syndicaliste CGT. La manifestation, "qui a surpris beaucoup de monde", selon ce syndicaliste, Raphaël Réquéna, faisait suite à une réunion d'information organisée à la Bourse du travail, à l'appel de l'intersyndicale formée en juin dernier pour s'opposer au projet de loi sur l'université. Ils étaient une soixantaine à y assister en début d'après-midi. Depuis le vote de la loi LRU, la mobilisation ne s'est "ni dégonflée ni entrée en désespérance", déclare Raphaël Réquéna, puisque plusieurs réunions de site ont été organisées depuis la rentrée (L'AEF n°462802).
Les membres du CA, du CS et du Cevu de l'université du Mirail (Toulouse-II), réunis en congrès mardi 25 septembre 2007, ont demandé le retrait de la loi LRU. Ils considèrent que celle-ci "n'apporte pas les réponses appropriées aux questions posées par la communauté universitaire". Dans le même texte qu'ils ont adopté, ils déclarent ouvrir dès maintenant "une large concertation avec les personnels et les organisations syndicales, sur les conséquences de la loi (…) pour l'université, les étudiants et les personnels".