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Le président de l'UPPA (université de Pau et des pays de l'Adour) lance, dans une allocution vidéo accessible sur le site internet de l'université, "un appel solennel à la reprise des cours" et à une participation massive des étudiants à l'assemblée générale du 29 novembre 2007. Il en va de "la qualité des diplômes" et de "la crédibilité de l'établissement", insiste Jean-Michel Uhaldeborde, soulignant la situation critique en termes de rattrapage dans laquelle l'interruption des enseignements place plusieurs catégories d'étudiants: les étudiants étrangers tenus par des dates de retour ainsi que les étudiants palois devant partir à l'étranger ou en stage. Hier lundi 26 novembre, le blocage des locaux du campus palois avait été une nouvelle fois reconduit par les étudiants (1 090 pour, 806 contre et 17 abstentions).
L'UPPA (Université de Pau et des Pays de l'Adour) a reçu, aujourd'hui, jeudi 22 novembre 2007, du tribunal administratif de Pau une injonction à "prendre toute mesure utile pour faire cesser l'occupation des locaux universitaires et à en faire libérer les accès". Si dans un délai de trois jours, cette ordonnance n'est pas appliquée, l'établissement se verra condamné à verser 100 euros par jour de retard aux plaignants, en l'occurrence deux fédérations de parents d'élèves (la PEEP et la PEEP-Sup départementales) et cinq étudiants qui avaient déposé un référé liberté mardi soir. "En revanche, le tribunal administratif a rejeté la demande des plaignants de procédures disciplinaires à l'encontre des étudiants qui empêchent la tenue des cours", indique à L'AEF Éric Dutil, le secrétaire général de l'UPPA. Lors du mouvement étudiant contre le CPE (contrat première embauche), l'université avait déjà été condamnée à une astreinte de 100 euros par jour de blocage de ses locaux en avril 2006 (L'AEF n°397106).
Le blocage du campus de Pau a été reconduit jusqu'à mercredi 21 novembre 2007, font savoir à L'AEF le comité de lutte palois contre la loi Pécresse et la direction de l'UPPA (université de Pau et des pays de l'Adour). Lors de l'assemblée générale étudiante, 1 481 votes se sont exprimés, "soit deux fois plus que pour la consultation organisée hier par la présidence" (L'AEF n°324051), fait remarquer Julien Vieaud, un des porte-parole du comité étudiant. Cette consultation avait rassemblé 711 votants, côté étudiants, s'opposant majoritairement au blocage. Lors de l'AG étudiante aujourd'hui, 878 étudiants se sont exprimés pour le maintien de l'occupation des locaux, 576 contre et 27 se sont abstenus.
Environ 9% des étudiants et 30% des personnels du campus de Pau ont participé à la consultation organisée, ce matin, 15 novembre 2007, par l'UPPA (université de Pau et des Pays de l'Adour) pour se prononcer sur la levée ou non du blocage des locaux pédagogiques du site universitaire de Pau. Seuls 711 étudiants se sont déplacés et ont voté à 85% contre le blocage des locaux alors que la dernière assemblée générale étudiante avait réuni, lundi, plus de 2 300 étudiants, se prononçant par 200 voix d'écart en faveur de l'occupation des locaux jusqu'à demain, vendredi. "Le scrutin s'est déroulé sans tensions mais l'université est déçue par cette faible participation", fait savoir à L'AEF Éric Dutil, le secrétaire général de l'UPPA. Le président Jean-Michel Uhaldeborde a réuni ce soir les trois conseils de l'établissement pour débattre des suites à donner à cette consultation mais l'université "envisage mal un retour à la normale avant mercredi matin", ajoute Éric Dutil.