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La 17e réunion de négociations entre partenaires sociaux sur la pénibilité a de nouveau été marquée hier, mardi 25 mars 2008, par les profondes divergences de vue entre la partie patronale et les organisations syndicales. Alors que François-Xavier Clédat, chef de file de la délégation patronale, estime que "des pas ont été faits du côté patronal", Jean-Christophe Le Duigou (CGT) juge que la négociation est "bloquée" et évoque, comme son homologue de la CFE-CGC, Danièle Karniewicz, l'éventualité de ne pas participer à la dernière séance de négociation prévue le 21 avril prochain.
La délégation patronale à la négociation interprofessionnelle sur la pénibilité a fait parvenir aux organisations syndicales un nouveau texte sur la "prise en compte de la pénibilité", en vue de la séance de négociation entre partenaires sociaux de ce mardi 25 mars 2008 après-midi. Selon la partie patronale, il existe trois types de pénibilités: les "contraintes physiques marquées", "l'environnement agressif" et "certains rythmes de travail".
La délégation CGT dans la négociation sur la pénibilité a fait parvenir à la délégation patronale, ce vendredi 21 mars 2008, un document dans lequel sont définis les "critères à la base de la reconnaissance de la pénibilité". Ce document de la CGT répond à la demande de François-Xavier Clédat, chef de file de la délégation patronale, de "déterminer les facteurs de pénibilité" avant la prochaine réunion de négociation entre partenaires sociaux le mardi 25 mars 2008.
"La discussion est assez confuse, on a le sentiment quelquefois d'être sur du sable mouvant", résume Jean-Louis Malys (CFDT) à l'issue de la séance de négociation entre partenaires sociaux sur la pénibilité, ce mardi 4 mars 2008, au siège du Medef. "On est plein d'interrogations. On a l'impression que M. Clédat (chef de file de la délégation patronale) reprend la négociation comme si elle commençait", ajoute Michèle Biaggi (FO). Une impression partagée par Jean-Christophe Le Duigou (CGT), qui a pour sa part l'impression de "revenir trois ans en arrière". "Ce devait être une négociation pré-conclusive, c'est assez désespérant", regrette Danièle Karniewicz (CFE-CGC).
"Nous pourrions concrètement essayer de mieux cerner les populations concernées, ce qui devrait ensuite nous permettre de calibrer le dispositif à mettre en place pour les salariés ayant exercé des travaux pénibles et qui sont encore aujourd'hui en activité", déclare François-Xavier Clédat, chef de file de la délégation patronale, en introduction de la réunion de négociation sur la pénibilité entre partenaires sociaux qui s'est ouverte ce mardi 4 mars 2008 après-midi au siège du Medef. "Ce travail nous semble préalable à un réexamen du dispositif que nous avons proposé", poursuit-il.
"La prise en compte individualisée de la pénibilité est le noeud de cette négociation; si nous progressons ensemble sur ce sujet, nous pourrons avancer sur la question de l'âge, le champ des salariés concernés, le temps d'exposition et les conditions d'allégement de la charge de travail", résume François-Xavier Clédat, chef de file de la délégation patronale pour la négociation sur la pénibilité, à l'issue de la réunion paritaire de ce mercredi 6 février 2008 qui s'est tenue au siège du Medef. "Le fond du problème est d'arriver à concilier l'augmentation du taux d'activité des seniors et la prise en compte des effets cumulés de la pénibilité sur certains salariés". Ces déclarations viennent s'ajouter aux nouvelles propositions patronales sur l'"allégement de la charge du travail" présentées ce matin, à l'ouverture de la séance (L'AEF n°325034).
"La délégation patronale entend poursuivre de façon constructive les négociations sur la pénibilité", fait savoir cette dernière dans un document remis aux organisations syndicales à l'ouverture de la nouvelle séance de négociations entre partenaires sociaux sur la pénibilité, ce mercredi 6 février 2008 au siège du Medef. Après avoir explicité sa position sur la prévention de la pénibilité dans le document du 23 janvier dernier (L'AEF n°328898), le patronat propose "un dispositif [expérimental de cinq ans] de prise en compte de la situation des salariés ayant exercé des emplois pénibles qui ont laissé sur leur santé des traces durables, identifiables et irréversibles".