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Une réunion de concertation sur la publicité concernant les aliments et les boissons diffusée pendant les programmes télévisés pour enfants se tiendra "dès la première semaine de mars" afin de supprimer les annonces pour "certains [types] d'aliments" de ces programmes à compter du mois d'avril prochain. Par ailleurs, une autre réunion se tiendra dans le courant de ce mois avec les industries alimentaires, les entreprises du commerce et de la distribution, les associations de consommateurs et les ministères concernés (Santé, Économie, Finances et Emploi, Agriculture et Pêche), afin de déterminer les conditions de retrait des confiseries et sucreries aux caisses des supermarchés avec l'objectif d'un "retrait effectif d'ici à la fin du mois de juin prochain". C'est ce qu'annonce aujourd'hui, lundi 4 février 2008, la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, Roselyne Bachelot-Narquin, à l'occasion d'un bilan chiffré sur l'impact des messages accompagnant les publicités de l'industrie agro-alimentaire depuis février 2007.
Le coût sanitaire des aliments gras et sucrés et les moyens, notamment fiscaux, de lutter contre la progression de l'obésité en France feront l'objet d'un rapport dont la rédaction a été confiée conjointement par trois ministres du gouvernement, Roselyne Bachelot-Narquin, Eric Woerth, et Christine Lagarde, à l'Igas (inspection générale des affaires sociales) et à l'IGF (inspection générale des finances). C'est ce qu'indique le sénateur Alain Vasselle (UMP, Oise), ce mercredi 23 janvier 2008.
"Comparativement aux pays de même niveau de vie, l'état de santé en France apparaît globalement bon et a tendance à s'améliorer". Pour autant, "la mortalité prématurée", c'est-à-dire celle qui survient avant l'âge de 65 ans, reste, dans ce pays, "l'une des plus élevées de l'Union européenne", indique le rapport 2007 de la Drees (direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du ministère de la santé) sur "L'état de santé de la population en France". Il s'agit du second "rapport de suivi des objectifs associés à la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004" publié par la Drees, après une première édition en 2006.
"Si les Français sont de mieux en mieux informés, ils n'ont pas intégré de façon uniforme les facteurs de risque associés à certaines maladies (maladies cardio-vasculaires, diabète, Alzheimer, ostéoporose, cancer) et ont peu modifié leur mode de vie pour protéger leur santé". C'est ce que conclut l'enquête Carteblanche/MSD-Chibret, lancée en février 2007 sur un échantillon de 1 000 assurés représentatifs de la population française afin d'évaluer les connaissances en matière de prévention des risques de santé. Ses résultats ont été rendus public hier, jeudi 6 décembre 2007.
Le Nord - Pas-de-Calais est la région où les indices comparatifs de mortalité sont les plus élevés en France métropolitaine. "Cette surmortalité, qui s'observe principalement chez les moins de 65 ans, pourrait être évitée dans un grand nombre de cas", estime Daniel Canepa, préfet de région. Ce sera l'ambition principale du plan régional de santé publique (PRSP) présenté le mardi 4 décembre 2007. Ce plan, défini pour la période 2007-2011, s'articule autour de cinq priorités: prévenir les risques en agissant sur les conditions de vie et les comportements, favoriser l'accès aux soins et à la prévention des personnes les plus vulnérables, renforcer le dépistage et le diagnostic de certaines maladies (cancer, sida, hépatite, maladies cardiovasculaires…), améliorer la qualité de vie des personnes, et renforcer la veille et l'alerte sanitaires.