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Le président de l'université de Poitiers a adressé, le 27 novembre 2007, une lettre ouverte aux personnels et aux étudiants dans laquelle il fait une mise au point sur ce que va changer la loi LRU pour son établissement, afin que "le débat ne se perde pas (…) en fausses pistes", et livre son "sentiment personnel" sur ce texte. Jean-Pierre Gesson balaie les craintes exprimées dans les débats actuels sur plusieurs points: président "super-manager", recrutements massifs de contractuels, mainmise des entreprises sur le conseil d'administration ou le budget de l'université. Mais il confesse que la question des comités de sélection des enseignants-chercheurs le préoccupe, de même que l'engagement financier de l'État pour accompagner cette "autonomie" et le "plan licence".
Le futur conseil d'administration de l'université de Poitiers, qui sera élu en mars 2008, comptera 30 membres contre 60 actuellement. Compte tenu de son caractère pluridisciplinaire, l'université a opté, lors de son CA du 15 octobre 2007, pour les hypothèses hautes prévues par la loi LRU, soit 14 enseignants-chercheurs, 3 Iatos, 5 étudiants et 8 personnalités extérieures, explique à L'AEF son président Jean-Pierre Gesson. S'il est quasiment acquis que la région Poitou-Charentes, le conseil général de la Vienne et la ville de Poitiers auront leurs représentants dans ce conseil, et sans doute également l'Ensma (École nationale supérieure de mécanique et d'aéronautique), le choix des autres personnalités extérieures n'est pas encore arrêté, tant il est difficile de trouver des "personnes disponibles" toute l'année.