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Le directeur général de l'Essec, Pierre Tapie, comparaissait hier, mercredi 17 octobre 2007, devant le tribunal correctionnel de Pontoise, suite à un procès-verbal de l'Inspection du travail datant de 2002. Selon la citation à comparaître, il est accusé d'avoir, depuis 2000, "embauché 135 salariés par CDD pour pourvoir durablement des emplois liés à l'activité normale et permanente de l'entreprise", et de leur avoir octroyé, depuis 2002, "une rémunération inférieure à celle d'un salarié sous CDI de qualification équivalente et occupant les même fonctions". Ces contrats correspondent à des postes d'enseignants de langues ou de gestion.
Des salariés de l'Essec ont écrit le 4 octobre 2007 une lettre à François Chérèque, secrétaire général de la CFDT. Ils lui font part de leur désaccord avec les revendications des 15 enseignants vacataires dont le contrat n'a pas été renouvelé à la rentrée (L'AEF n°462703). Ces professeurs de langues, qui ont refusé le CDI intermittent puis le CDD que leur proposait l'école, sont soutenus par le délégué CDFT de l'Essec, et réclament un CDI classique.
Quinze enseignants vacataires de l'Essec ont reçu le 25 septembre 2007 une lettre du directeur Pierre Tapie. Dans ce courrier, il est pris acte de la "rupture de leurs relations contractuelles" avec l'école, suite à leur refus de signer le CDI intermittent puis, par défaut, le CDD d'usage qui leur était proposé. Le CDI intermittent est un contrat de travail instauré dans la loi sur la recherche d'avril 2006, adapté aux établissement supérieur d'enseignement privé.