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Une assemblée générale a rassemblé 300 personnes ce jeudi 15 novembre 2007 sur le campus de l'université de Rennes-II Haute-Bretagne, selon l'Unef. Elles étaient plus de 2 500 en début de semaine. La décision d'organiser un vote sur un nouveau blocage sera examinée lors d'une prochaine AG, lundi 19 novembre à 12h30. Aujourd'hui, les cours ont pu avoir lieu, avec moins d'étudiants, explique Marc Gontard, le président de l'université. Une centaine de personnes sont toujours sur le campus de Villejean et tentent à nouveau de bloquer l'établissement. L'université reste donc perturbée, les salles de cours ont été fermées à 17h45.
La cinquantaine d'étudiants qui bloquait l'université Rennes-II Haute-Bretagne depuis le 6 novembre a été évacuée par les forces de l'ordre dans la nuit de mercredi à jeudi 15 novembre. Les "bloqueurs" n'ont opposé aucune résistance aux 200 policiers, gendarmes et CRS venus les déloger. Ils ont quitté le campus dans le calme, après un contrôle d'identité. Il n'y a pas eu d'arrestation. Une demi-heure après cette intervention, le personnel de l'université a nettoyé les locaux pour une réouverture des bâtiments prévue ce jeudi matin à 8h. Ils ont débarrassé les chaises et les tables qui bloquaient les entrées et les canapés et sacs de couchage qui servaient aux grévistes. Les bloqueurs sont de retour ce matin sur le campus de Villejean, ils n'ont pas réinvesti les locaux, ils souhaitent rencontrer les étudiants et les convaincre de poursuivre le mouvement.
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Les enseignants de l'université Rennes-II Haute-Bretagne viennent de signer une motion "pour demander à l'ensemble du personnel de venir assurer l'ouverture de l'université" demain, jeudi 15 novembre à 8h. Marc Gontard, président de l'établissement, explique à L'AEF que cette décision était devenue indispensable, suite au vote des étudiants lundi dernier, qui se sont prononcés en faveur du déblocage. Il n'exclut pas une intervention policière: "on va tout faire pour éviter l'intervention des forces de l'ordre, mais cette hypothèse n'est pas exclue, si ça se passe mal", indique-t-il. 150 étudiants bloquent toujours les entrées de l'université.
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Une quarantaine de personnes autonomes mène le mouvement contre la loi Pécresse à l'université Rennes-II Haute-Bretagne. Elles empêchent le déblocage de l'établissement, voté par une majorité d'étudiants qui se sont exprimés lors d'un vote à bulletin secret, hier lundi 12 novembre 2007 (L'AEF n°328177). Pour Marc Gontard, président de l'université, ces personnes ont un comportement "terroriste".
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RENNES-II HAUTE-BRETAGNE. Une centaine d'étudiants bloque toujours les entrées de l'université de Rennes-II Haute-Bretagne, aujourd'hui mardi 13 novembre 2007. Marc Gontard, le président de l'établissement, a fait fermer toutes les salles de cours et les amphithéâtres. Les personnels et les étudiants qui devaient reprendre les cours, ont été invités à rentrer chez eux.
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61,82% des 3 290 votants se sont prononcés contre la poursuite du blocage, 36,9% pour, lors du vote à bulletins secrets organisé, hier lundi 12 novembre 2007, à l‘université de Rennes-II Haute-Bretagne. Cependant, les partisans du blocage ne reconnaissent pas le vote et veulent maintenir leurs piquets de grève. Les syndicats sont divisés et la présidence craint des affrontements. La fermeture administrative de l'université pourrait être décidée ce matin.
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