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Une centaine d'étudiants ont été délogés hier soir, jeudi 15 novembre, vers 23 heures, par les forces de l'ordre, des bâtiments de lettres et de sciences de l'université de Nantes. L'évacuation s'est faite "dans le calme et sans incidents", constate le Mouvement étudiant nantais dans un communiqué. La présidence de l'université estime que "les conditions de sécurité" n'étaient plus assurées, notamment dans le bâtiment Tertre, qui abrite l'UFR de lettres.
Une assemblée générale, réunie aujourd'hui mercredi 14 novembre 2007, à l'UFR de droit de l'université de Nantes, a voté le blocus, après plusieurs heures de discussions. Le vote s'est déroulé à main levée, mais les étudiants devaient être munis de leur carte d'étudiant. Ils se sont prononcés pour le blocus jusqu'au lundi 19 novembre, à une majorité de 515 voix contre 350. Ils rejoignent ainsi le blocus décidé en lettres et sciences humaines il y a une semaine. Une assemblée générale des étudiants de sciences est prévue jeudi 15 novembre dans l'après-midi. En lettres et sciences humaines, seuls les cours de master, les préparations au concours et les cours à destination des étudiants étrangers sont maintenus.
NANTES. Une assemblée générale réunissant des étudiants en lettres et sciences humaines de l'université de Nantes, et qui s'est tenue en fin de matinée ce mardi 13 novembre 2007, a voté la reconduction du blocus de l'université jusqu'au mercredi 21 novembre. Le vote a été effectué à main levée. Pour voter, les étudiants étaient munis d'un papier jaune, reçu sur présentation de leur carte d'étudiant. Le décompte de ces papiers donne le résultat suivant: 1 256 voix pour le blocus, 469 voix contre et 89 abstentions. Un groupe d'étudiants en lettres et sciences humaines a demandé lors de cette AG un vote à bulletin secret. Une pétition dans ce sens circule en ce moment sur internet. "Le blocus est voté et reconduit lors d'assemblées générales, à main levée, sans contrôle de l'identité des votants", explique une étudiante, membre de ce groupe. "Nous souhaitons qu'un vote réellement démocratique et représentatif soit organisé." Elle rappelle que le nombre d'étudiants présents en AG est dérisoire "comparé aux 12 000 étudiants de lettres et sciences humaines".