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"Aujourd'hui, il faut, de la part des organisations syndicales, un appel à la reprise du travail pour qu'immédiatement s'ouvrent les négociations d'entreprise tripartites qu'elles ont réclamées", déclare ce matin sur RTL le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Xavier Bertrand. "Personne n'a à gagner à ce que le mouvement dérape et s'enlise, en revanche il faut du contenu qu'on n'a pas eu jusqu'à maintenant", lui répond le secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, Didier le Reste, au micro de France Info. Le conflit semble se durcir aujourd'hui, vendredi 16 novembre 2007, troisième jour de grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite à la SNCF et à la RATP. Plusieurs incidents ont été recensés à Val d'Argenteuil, Lille, Château-Thierry, Sarreguemines et Saint-Quentin, selon la SNCF. À Paris, des grévistes ont bloqué des trains en circulation dans la gare Saint-Lazare. À Rouen des agents EDF-GDF, dont la grève est théoriquement terminée, ont bloqué le tramway.
Sept syndicats sur huit à la SNCF et quatre syndicats sur sept à la RATP ont appelé à la reconduction de la grève contre la réforme des régimes spéciaux pour ce vendredi 16 novembre 2007. Ces mêmes syndicats ont appelé les assemblées générales de demain matin à reconduire la grève samedi et demandé la tenue d'une réunion tripartite demain au ministère du Travail. Dans l'entourage de Xavier Bertrand, on indiquait ce soir, jeudi 15 novembre 2007, que les négociations ne pourraient pas s'ouvrir aussi longtemps que le travail n'aurait pas repris. Le ministre demandait aux syndicats d'appeler à la reprise du travail.
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A 21 heures 30, hier, mercredi 14 novembre 2007, le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, Xavier Bertrand, a transmis comme prévu une "lettre de méthode" aux organisations syndicales (les cinq confédérations, l'Unsa et la Fgaac) leur laissant un mois pour trouver un accord avec les directions des entreprises et les représentants de l'Etat sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Immédiatement, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, déclarait disposer des éléments d'information permettant de "suspendre" le mouvement pour laisser la place aux discussions. Sur le terrain une légère détente était observée ce jeudi matin dans les transports en commun, notamment à la RATP, alors qu'un peu partout en France en ce début de matinée des assemblées générales étaient organisées à la SNCF pour décider des suites du conflit.
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