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"Nous allons combattre et nous réfléchirons à l'interruption du mouvement uniquement lors de l'officialisation de l'abrogation de la loi Pécresse". La coordination nationale des étudiants, réunie ce week-end à Nantes, demande l'abrogation de la loi LRU, "sans condition ni négociation" et appelle à manifester mardi 4 et jeudi 6 décembre 2007, "avec l'ensemble de la communauté universitaire", précise Houssam, étudiant à Paris-X, l'un des porte-parole de la coordination nationale. "Nous appelons désormais à la tenue de coordinations nationales de l'enseignement supérieur, avec les étudiants, les enseignants, les chercheurs et les BIATOSS", ajoute Eléonore, autre porte-parole de la coordination.
Voici un état de la mobilisation étudiante ce vendredi 30 novembre 2007, en Île-de-France, d'après les informations recueillies par L'AEF auprès d'organisations étudiantes et des universités. Toutefois, dans certains cas, des informations fiables sont difficiles à obtenir du côté des étudiants. En effet, d'un côté l'Unef appelle à suspendre la grève et les blocages (L'AEF n°325123), de l'autre, la coordination étudiante et SUD-Étudiant appellent à l'amplification de la mobilisation (L'AEF n°325112 et n°326001). Les informations sont ainsi parfois contradictoires ou manquantes. À l'échelle nationale, l'Unef indique que "lundi, 43 sites universitaires étaient bloqués ou fermés" et qu' "aujourd'hui 27 sites sont bloqués ou perturbés".
Nicolas Sarkozy annonce que l'Etat va "vendre 3% d'une grande entreprise publique, EDF" pour lancer un "plan d'investissement de 5 milliards d'euros" dans les universités. Le président de la République intervenait à la télévision, jeudi soir 30 novembre 2007. Nicolas Sarkozy veut "doter les universités des plus beaux campus". "Nous allons investir dans l'enseignement supérieur et la recherche", affirme-t-il. "Je veux des conditions de travail pour les étudiants qui soient bien meilleures." Le plan d'investissement doit leur permettre de "travailler dans des locaux dignes de ce nom", et d'avoir "des logements dans les cités universitaires".
La coordination nationale des étudiants, qui demande "l'abrogation sans discussion" de la loi LRU, appelle à une manifestation nationale associant les lycéens le jeudi 29 novembre 2007, après la journée de mobilisation prévue le 27 novembre. Réunie ce week-end à Lille-I, elle a été le théâtre de fortes tensions avec des membres de l'Unef (L'AEF n°329119).
La troisième coordination nationale étudiante a reconduit son précédent mot d'ordre, lors de sa réunion sur le site "Béranger" de l'université de Tours les 17 et 18 novembre 2007. "Nous appelons à l'amplification et à la massification du mouvement, et à la mobilisation des lycéens, jusqu'au retrait de la loi Pécresse", affirme Katarina, étudiante à Paris-XII et porte-parole de la coordination. Ils appellent à manifester auprès des fonctionnaires mardi 20 novembre, puis jeudi 22 novembre, avec les lycéens. Ils souhaitent enfin l'organisation d'une "grande manifestation interprofessionnelle le 27 novembre".
La coordination nationale étudiante, réunie à Rennes les 10 et 11 novembre 2007 appelle à amplifier la mobilisation contre la loi LRU, notamment par le blocage des universités. Elle invite également les étudiants à bloquer les gares dès le 13 novembre, veille du début de la grève à la SNCF et à manifester avec les agents de la SNCF le 14 novembre et les fonctionnaires le 20 novembre. "La convergence des luttes est le seul moyen de faire reculer le gouvernement", explique Kamel Tafer, de SUD-étudiants, l'un des huit porte-parole désignés par la coordination.