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La présidence de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne "se voit dans l'obligation de reconduire sa décision de fermeture du centre Pierre-Mendès-France" (Tolbiac) et annonce que sa réouverture "interviendra dès que seront rétablies les garanties de libre accès aux locaux des étudiants, enseignants et personnels universitaires désireux d'exercer une activité universitaire normale". Le centre est fermé depuis vendredi 2 novembre 2007 et a été "investi ce matin [lundi 5 novembre] par la force par une centaine de personnes, comprenant des éléments cagoulés et porteurs de barres de fer".
Le centre Pierre-Mendès-France (Tolbiac) de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne est resté fermé ce matin, lundi 5 novembre 2007. Il l'est depuis vendredi 2 novembre sur décision de la présidence qui refuse "un blocage durable de son fonctionnement normal et le déroulement d'activités dans des conditions qui mettent en cause la sécurité". Ce matin, une centaine d'étudiants "ont forcé la grille et une porte d'entrée du centre et l'ont investi", indique l'université. Benjamin Lormet de SUD-Étudiant confirme que "le comité de grève de Tolbiac a envahi le bâtiment: environ 150 étudiants sont actuellement dans l'amphi N et beaucoup sont encore dehors". "Nous allons être reçus par la présidence aujourd'hui et nous allons demander la réouverture de Tolbiac."
Une AG d'environ 1000 étudiants a voté, à 60% pour et 40% contre, la reconduction du blocage de l'université de Tolbiac (Paris-I) jusqu'à lundi, indiquent l'Unef et Sud Etudiant, aujourd'hui mercredi 31 octobre 2007. Les cours ont été arrêtés par des étudiants grévistes dès ce matin et actuellement aucun n'a repris. Des barrages non filtrants sont mis en place. Plusieurs sources étudiantes et enseignantes font état d'un climat tendu entre grévistes et non grévistes, ces derniers étant assez nombreux lors de l'assemblée générale. A Clignancourt (Paris-IV), soixante étudiants se sont réunis en assemblée générale et ont voté pour la poursuite des cours jusqu'à la prochaine assemblée générale du 20 novembre 2007.
L'Unef assure que "depuis quelques semaines, les assemblées générales se multiplient dans les universités", notamment dans les universités franciliennes. Les étudiants contestent la loi LRU et demandent "un réengagement financier de l'État en faveur de l'enseignement supérieur, des aides sociales et du logement étudiant", résume le syndicat étudiant qui appelle à participer aux manifestations du 20 novembre (L'AEF n°328584). Il s'agit aussi, selon Sud-Etudiant, de protester contre la "privatisation de l'université".