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Des étudiants de l'université de l'université de Haute-Bretagne (Rennes-II) ont voté ce mardi 6 novembre 2007 le blocage de l'université pour protester contre la loi LRU, au cours d'une assemblée générale qui a rassemblé 800 personnes, selon l'Unef. Ce blocage devait être appliqué immédiatement mais ne concerne pas les étudiants préparant le Capes, l'agrégation ou les étudiants étrangers. Les bibliothèques resteront également ouvertes.
Le mouvement de protestation contre la loi LRU se poursuit dans une "certaine confusion" sur le campus de Mont-Saint-Aignan de l'université de Rouen, selon une étudiante. Une première assemblée générale organisée hier matin, lundi 5 novembre 2007, à 10 heures dans les locaux de l'UFR de sciences, sur proposition du président de l'université, s'est poursuivie par une seconde AG organisée à l'appel d'étudiants à partir de 11 heures dans les locaux de l'UFR de lettres. "J'avais proposé d'organiser une assemblée générale dans un amphi de l'UFR de sciences pour des raisons de sécurité et de capacité plus importante", indique à L'AEF Cafer Özkul, président de l'université, qui précise "ne pas avoir été informé" de l'existence d'une AG programmée à 11h à l'UFR de lettres.
"Je suis très attentive à ce qui se passe dans les universités", déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce mardi 6 novembre 2007, sur l'antenne de France Info. Interrogée sur les assemblées générales et le blocage de certaines universités par des étudiants contestant l'application de la loi LRU, la ministre juge "paradoxal qu'au moment où l'État se réengage" dans l'enseignement supérieur, "il y ait un mécontentement" qui s'exprime. Ce mécontentement ne lui "paraît pas justifié". "Il faut un peu de patience pour que la loi porte ses fruits", ajoute-t-elle.
La présidence de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne "se voit dans l'obligation de reconduire sa décision de fermeture du centre Pierre-Mendès-France" (Tolbiac) et annonce que sa réouverture "interviendra dès que seront rétablies les garanties de libre accès aux locaux des étudiants, enseignants et personnels universitaires désireux d'exercer une activité universitaire normale". Le centre est fermé depuis vendredi 2 novembre 2007 et a été "investi ce matin [lundi 5 novembre] par la force par une centaine de personnes, comprenant des éléments cagoulés et porteurs de barres de fer".
L'université de Provence (Aix-Marseille-I) rouvrira son site de lettres et sciences humaines d'Aix-en-Provence demain, mardi 6 novembre 2007, à 8 heures, annonce un communiqué de la présidence. Le président de l'établissement, Jean-Paul Caverni, qui n'avait pas obtenu la levée du barrage filtrant mis en place par des étudiants et craignait un blocage total de la faculté, avait décidé de fermer le centre Robert-Schuman la semaine dernière, mardi 30 octobre (L'AEF n°328561).