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Une centaine d'étudiants ont bloqué les entrées de l'université de Toulouse Le Mirail (Toulouse-II), dès 8h, ce mardi 6 novembre 2007. L'assemblée générale des étudiants, qui demande notamment l'abrogation de la loi LRU, avait adopté le principe de ce blocage le 30 octobre dernier (L'AEF n°326730). La grève, ainsi que le blocage du campus toulousain, ont été reconduits à l'issue d'une autre assemblée qui s'est déroulée jusqu'à 15h30 cet après-midi, et a réuni environ 1 500 étudiants, selon le décompte effectué par L'AEF. L'assemblée a également adopté certaines revendications: le retrait de la loi Pécresse, l'augmentation de l'aide sociale aux étudiants, et, au niveau local pour l'année prochaine, la non-augmentation des droits d'inscriptions et l'absence de sélection à l'entrée. Elle a aussi adopté, indique une étudiante, "un soutien à la régularisation massive des sans-papiers".
Le Cecau (Collectif étudiant contre l'autonomie des universités) lance un appel national à manifester jeudi 8 novembre 2007. À Paris, le cortège partira de la place de la Bastille, et défilera jusqu'au ministère de l'Enseignement supérieur, dans le 5ème arrondissement. Le collectif encourage également les étudiants à se joindre au mouvement des cheminots le 14 novembre, ainsi qu'à la journée de mobilisation des fonctionnaires du 20 novembre. Ce collectif rassemble SUD-Étudiant, l'UEC, les JCR, la FSE, les JC. Par ailleurs, une deuxième "coordination nationale", rassemblant les étudiants élus dans les assemblées générales devrait se réunir ce week-end, "vraisemblablement à Rennes-II" (L'AEF n°328591).
L'Unef assure que "depuis quelques semaines, les assemblées générales se multiplient dans les universités", notamment dans les universités franciliennes. Les étudiants contestent la loi LRU et demandent "un réengagement financier de l'État en faveur de l'enseignement supérieur, des aides sociales et du logement étudiant", résume le syndicat étudiant qui appelle à participer aux manifestations du 20 novembre (L'AEF n°328584). Il s'agit aussi, selon Sud-Etudiant, de protester contre la "privatisation de l'université".
Une quarantaine d'étudiants, représentant une vingtaine d'universités françaises, se sont donné rendez-vous, les 27 et 28 octobre 2007 à Toulouse, pour mettre en place une coordination nationale, "première étape de l’auto-organisation du mouvement" contre la loi LRU, indique un communiqué de SUD-Étudiant, en date de ce vendredi 26 octobre 2007. La coordination nationale prévoit notamment de définir les modalités d'une prochaine mobilisation, envisagée pour mardi prochain, le 30 octobre 2007.
Ils étaient entre 100 et 150, personnels d'universités et quelques étudiants, à manifester contre la loi LRU, ce jeudi 11 octobre 2007 dans les rues de Toulouse, selon un syndicaliste CGT. La manifestation, "qui a surpris beaucoup de monde", selon ce syndicaliste, Raphaël Réquéna, faisait suite à une réunion d'information organisée à la Bourse du travail, à l'appel de l'intersyndicale formée en juin dernier pour s'opposer au projet de loi sur l'université. Ils étaient une soixantaine à y assister en début d'après-midi. Depuis le vote de la loi LRU, la mobilisation ne s'est "ni dégonflée ni entrée en désespérance", déclare Raphaël Réquéna, puisque plusieurs réunions de site ont été organisées depuis la rentrée (L'AEF n°462802).
Les membres du CA, du CS et du Cevu de l'université du Mirail (Toulouse-II), réunis en congrès mardi 25 septembre 2007, ont demandé le retrait de la loi LRU. Ils considèrent que celle-ci "n'apporte pas les réponses appropriées aux questions posées par la communauté universitaire". Dans le même texte qu'ils ont adopté, ils déclarent ouvrir dès maintenant "une large concertation avec les personnels et les organisations syndicales, sur les conséquences de la loi (…) pour l'université, les étudiants et les personnels".
La région Normandie reconduit cette année un dispositif d'"éducation aux écrans" pour les lycéens et apprentis, présenté en mai 2022 comme "unique en France". Mené en partenariat avec le rectorat de Normandie, la DRAAF, Canopé et les Ceméa, il concerne chaque année 10 000 jeunes normands dans 80 établissements (lycées, CFA, MFR, etc.) et permet de former 120 enseignants pour accompagner les élèves. Le programme prend la forme d’un parcours avec des "ateliers pratiques" pour lesquels 250 personnels éducatifs sont mobilisés. Il s’agit de sensibiliser aux "enjeux et problématiques" liés aux écrans, en abordant des thèmes d’EMI comme les réseaux sociaux, l’identité numérique, les droits et devoirs des internautes, etc. Le dispositif vise ainsi à inciter les jeunes "à adopter des pratiques à la fois raisonnées et critiques". Un site internet dédié présente les parcours proposés.