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La mise en œuvre du DMP (dossier médical personnel) pourrait prendre "de 24 à 36 mois", sous réserve que soient prises les décisions de nature politique, comme le choix de l'hébergement des données, par exemple. Cela signifie que d'ici 36 mois, "l'ensemble de la population prise en charge au titre d'une ALD (affection de longue durée) pourrait être couverte par le DMP". C'est ce qu'indique Jacques Sauret, directeur du GIP-DMP (groupement d'intérêt public du dossier médical personnel), interrogé ce mardi 12 février 2008 par la Mecss (mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale) dans le cadre de ses auditions sur la prescription, la consommation et la fiscalité des médicaments. Le récent rapport de Jean-Pierre Door (UMP, Loiret) sur le DMP (L'AEF n°327202) suggère de faire des personnes en ALD une population prioritaire pour la mise en place du DMP.
Reprendre les expérimentations autour du DMP (dossier médical personnel) sur une durée minimum de neuf mois pour "crédibiliser leurs résultats", renforcer le pilotage du projet, développer les échanges électroniques de données entre professionnels de santé et enfin prévoir une généralisation progressive du DMP en la ciblant au préalable sur certaines populations de patients. Telles sont les principales recommandations contenues dans le rapport d'information sur le DMP adopté le 22 janvier dernier et rendu public hier, mardi 29 janvier 2008, par une mission parlementaire à l'Assemblée nationale. Ce rapport contient quinze propositions qui seront transmises au gouvernement et devraient contribuer aux travaux de l'équipe "resserrée" qu'a constituée en décembre 2007 la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin, pour relancer le DMP (L'AEF n°319627). Les conclusions de cette équipe pilotée par Michel Gagneux sont attendues pour le printemps.
Le Conseil d'administration du GIP-DMP (Groupement d'intérêt public - dossier médical personnel) a reconduit, le 19 décembre 2007, le budget de fonctionnement de 2007, établi à 32 millions d'euros, pour l'année 2008. Dans l'attente des conclusions de la mission confiée à Michel Gagneux (Igas) qui doivent être remises à la ministre de la Santé, à la fin du mois de février 2008 (L'AEF n°319627), cela "permet le maintien du niveau des moyens de fonctionnement 2007". Le conseil d'administration se réunira à nouveau en mars 2008 "pour adapter, le cas échéant, le budget et les moyens du GIP-DMP aux orientations qui seront définies à cette date au vu des propositions faites par la mission".
Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, annonce qu'elle vient de "mandater une équipe resserrée pour mener une réflexion préalable sur trois sujets" afin de relancer le projet de DMP, lors des 3e rencontres parlementaires sur le DMP, qui se tiennent à la Maison de la chimie (Paris), ce lundi 10 décembre 2007. Composée des principaux responsables du projet, avec un médecin, un représentant des usagers, des consultants, et pilotée par Michel Gagneux, inspecteur général des affaires sociales, la mission doit, d'ici trois mois, lui faire des propositions sur trois sujets: "le cadre stratégique du projet, l'architecture du DMP et les grandes étapes de sa mise en oeuvre", "l'amélioration de la gouvernance du projet DMP, et plus généralement celle des projets systèmes d'information de santé, afin de garantir qu'ils soient conduits efficacement", et "l'organisation de la concertation, pour s'assurer que celle-ci porte sur les bons sujets, qu'elle implique les différentes parties prenantes et qu'elle débouche sur un plan d'action concret".
74% des médecins se déclarent "favorables" à la mise en place du DMP, selon un sondage réalisé par Ipsos santé à la demande du GIP-DMP auprès d'un échantillon représentatif de médecins généralistes, spécialistes, libéraux et hospitaliers. Si 40% des professionnels de santé interrogés déclarent "attendre de voir" ce que sera l'outil DMP, 39% se disent "ouverts et enthousiastes" à son sujet.