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"On ne se contentera pas de ne pas signer la position commune; nous irons plus loin et ferons connaître notre opposition à ce texte", déclare Jacques Voisin, président de la CFTC, à l'issue du conseil confédéral de la centrale chrétienne qui s'est tenu ce jeudi 17 avril 2008 et au cours duquel il a été décidé "à l'unanimité" de ne pas ratifier le texte. Dénonçant "la manoeuvre consistant à passer de la négociation d'un accord à une position commune pour ne pas prendre le risque de voir s'exercer un droit d'opposition" (par trois organisations syndicales sur cinq), Jacques Voisin affirme que la CFTC "manifestera son droit à pouvoir s'opposer au texte".
"La position commune, probablement reprise dans les grandes lignes par le gouvernement, est une formidable déconstruction du syndicalisme", estime Bernard van Craeynest, président de la CFE-CGC, qui s'exprime à l'issue de la réunion du comité directeur de son organisation, ce jeudi 17 avril 2008. Plus de quatre heures de "débats rudes" ont abouti au rejet de la position commune du 9 avril 2008 sur la représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme. Un mandat a par ailleurs été donné à la direction confédérale afin de "poursuivre l'exploration" d'éventuels rapprochements avec d'autres organisations, et ceci "sans exclusive" (L'AEF n°322583). Le président de la confédération de l'encadrement déclare avoir voté dans le même sens que la majorité des membres de ce comité directeur.
Après ratification par ses instances décisionnaires, la CGPME confirme, ce jeudi 17 avril 2008, qu'elle signera la position commune du 9 avril 2008 sur la représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme. "Ce texte est une avancée majeure sur la voie de la rénovation du dialogue social en France", estime la confédération patronale. "L'abandon de la présomption irréfragable de représentativité notamment redonnera une légitimité nouvelle aux organisations syndicales, les critères retenus permettant cependant de préserver le pluralisme au sein des entreprises."
Le comité directeur de la CFE-CGC s'est prononcé contre la signature de la position commune du 9 avril 2008 sur la représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme, par 25 voix contre, 18 pour et une abstention, ce jeudi 17 avril 2008. Les membres du comité directeur ont par ailleurs donné mandat au président de la confédération de l'encadrement, Bernard van Craeynest, pour discuter d'un éventuel rapprochement avec d'autres organisations syndicales, par 37 voix pour, 6 contre et une abstention.
"La CFTC ne signe pas à l'unanimité" la position commune du 9 avril 2008 sur la représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme. C'est ce que déclare à l'AEF Gabrielle Simon, secrétaire générale adjointe de la CFTC, alors que les instances de la confédération syndicale sont réunies depuis le début de matinée ce jeudi 17 septembre 2008.
"Il va falloir désormais suivre les autres épisodes du processus, les choses sérieuses vont commencer maintenant", déclare Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, évoquant la "position commune du 9 avril 2008 sur la représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme". Ce mercredi 16 avril 2008, la commission exécutive confédérale de la CGT a adopté, à l'unanimité, une délibération décidant que l'organisation signera le texte. "Les discussions de la commission ont notamment porté sur l'étape que représentait ce texte, étant bien entendu que l'élaboration d'une position commune ne met pas un terme à tout le processus nous amenant à l'installation effective de nouvelles modalités en matière de démocratie sociale". La délibération de ce jour n'est qu'une "appréciation à un instant T".
L'UPA (Union professionnelle artisanale) ne signera pas la position commune du 9 avril 2008 sur la représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme. C'est ce que confirme son président Pierre Martin, ce mercredi 16 avril 2008, à l'issue du conseil exécutif de l'organisation patronale. Il estime qu'il est "abusif de parler de position commune" et considère cette négociation comme un "échec", "puisqu'il n'y a pas eu d'accord" de l'UPA avec les deux autres composantes de la délégation patronale.