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AMIENS. 300 à 350 étudiants de l'université de Picardie se sont réunis ce midi, mardi 6 novembre 2007, en assemblée générale au sujet de la loi LRU, selon les services centraux de l'université. Une vingtaine d'enseignants participaient également à cette AG. Deux délégués ont été désignés pour participer à la prochaine coordination nationale ce week-end à Rennes-II (L'AEF n°323584). Deux prochaines AG ont été fixées au 13 et au 19 novembre. L'Unef et le Snesup ont aussi décidé de se rencontrer le 14 novembre.
L'Unef "appelle les étudiants à amplifier la mobilisation dans toutes les universités, à participer aux assemblées générales, à s'informer sur la loi sur l'autonomie des universités, sur les questions sociales et budgétaires, et à décider de leurs propres modalités d'action". Elle estime que la mobilisation "a aujourd'hui franchi un cap et que la grogne perceptible depuis la rentrée dans les universités ne peut plus aujourd'hui être ignorée du gouvernement".
Plusieurs assemblées générales se sont tenues en Ile-de-France ce mardi 6 novembre 2007, selon l'Unef et SUD-Étudiant. Entre 300 et 400 étudiants à la Sorbonne ont voté la grève immédiate, l'installation de piquets de grève devant certains amphithéâtres et "une occupation ce soir", selon Kamel Tafer de SUD-Étudiant. Entre 60 et 80 étudiants contre la grève et le blocage ont rejoint l'AG pour participer au vote, indiquent plusieurs participants joints par L'AEF.
Une centaine d'étudiants ont bloqué les entrées de l'université de Toulouse Le Mirail (Toulouse-II), dès 8h, ce mardi 6 novembre 2007. L'assemblée générale des étudiants, qui demande notamment l'abrogation de la loi LRU, avait adopté le principe de ce blocage le 30 octobre dernier (L'AEF n°326730). La grève, ainsi que le blocage du campus toulousain, ont été reconduits à l'issue d'une autre assemblée qui s'est déroulée jusqu'à 15h30 cet après-midi, et a réuni environ 1 500 étudiants, selon le décompte effectué par L'AEF. L'assemblée a également adopté certaines revendications: le retrait de la loi Pécresse, l'augmentation de l'aide sociale aux étudiants, et, au niveau local pour l'année prochaine, la non-augmentation des droits d'inscriptions et l'absence de sélection à l'entrée. Elle a aussi adopté, indique une étudiante, "un soutien à la régularisation massive des sans-papiers".
Une assemblée générale réunissant environ 700 étudiants de l'université Charles-de-Gaulle (Lille-III), selon le décompte effectué par L'AEF, vient de voter, cet après-midi, mardi 6 novembre 2007, "le blocage à effet immédiat" de l'université, par 299 voix "pour" et 286 voix "contre" (57 étudiants ne se prononçant pas, 52 s'abstenant). La même AG, qui s'est réunie plus de trois heures, a décidé de demander à la présidence de l'université d'organiser, dans les prochains jours, "un vote administratif": les 20 000 étudiants de l'université seront convoqués et devront présenter leur carte d'étudiant pour prendre part au vote, comme cela avait été le cas lors du mouvement anti-CPE. Cette motion a été adoptée par 246 voix "pour" et 200 voix "contre" (34 étudiants ne se prononçant pas, 28 s'abstenant).
Des étudiants de l'université de l'université de Haute-Bretagne (Rennes-II) ont voté ce mardi 6 novembre 2007 le blocage de l'université pour protester contre la loi LRU, au cours d'une assemblée générale qui a rassemblé 800 personnes, selon l'Unef. Ce blocage devait être appliqué immédiatement mais ne concerne pas les étudiants préparant le Capes, l'agrégation ou les étudiants étrangers. Les bibliothèques resteront également ouvertes.
Le mouvement de protestation contre la loi LRU se poursuit dans une "certaine confusion" sur le campus de Mont-Saint-Aignan de l'université de Rouen, selon une étudiante. Une première assemblée générale organisée hier matin, lundi 5 novembre 2007, à 10 heures dans les locaux de l'UFR de sciences, sur proposition du président de l'université, s'est poursuivie par une seconde AG organisée à l'appel d'étudiants à partir de 11 heures dans les locaux de l'UFR de lettres. "J'avais proposé d'organiser une assemblée générale dans un amphi de l'UFR de sciences pour des raisons de sécurité et de capacité plus importante", indique à L'AEF Cafer Özkul, président de l'université, qui précise "ne pas avoir été informé" de l'existence d'une AG programmée à 11h à l'UFR de lettres.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :