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"Le problème des étudiants aujourd'hui, ce n'est pas la loi sur l'autonomie des universités d'autant que les syndicats étudiants avaient obtenu cet été des garanties sur trois axes majeurs: pas de sélection à l'entrée de l'université, pas d'augmentation des frais d'inscription et un seul statut pour le passage à l'autonomie. En revanche, il y a un vrai combat à mener sur les conditions des études", déclare à L'AEF Julie Coudry, présidente de la Confédération étudiante après son entrevue avec Valérie Pécresse, aujourd'hui jeudi 8 novembre 2007. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche reçoit depuis hier les organisations étudiantes dans le cadre du mouvement mené dans certaines universités contre la loi LRU (L'AEF n° 86205).
Le centre de Tolbiac (Paris-I) a été évacué hier mercredi 7 novembre 2007 vers 22 heures 30 par la police. Environ 70 étudiants avaient décidé d'y passer la nuit.
Entre 1 000 et 1 500 étudiants réunis en assemblée générale sur le site de Tolbiac (Paris-I) ont voté cet après-midi, mercredi 7 novembre 2007, la grève et le blocage du site jusqu'au mardi 13 novembre. "Le vote [en faveur de la grève] était très clair. Il l'était un peu moins pour le blocage, mais il y avait tout de même une large majorité", constate Benjamin Lormet, de SUD-Étudiant. L'assemblée a également voté la participation à la manifestation parisienne de demain, qui partira à 15 heures de la place de la Bastille (L'AEF n°323584).
"Valérie Pécresse doit apporter des réponses à la hauteur de la grogne des étudiants", déclare à L'AEF Sophie Binet, vice-présidente de l'Unef, alors que le syndicat étudiant sera reçu en fin d'après-midi ce mercredi 7 novembre 2007, par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (L'AEF n°322075). "Ce rendez-vous n'était pas prévu et la ministre a pris le prétexte des discussions sur la licence", regrette-t-elle.
La centaine d'étudiants qui occupait la Sorbonne hier, mardi 6 novembre 2007, été évacuée vers 23 heures par la police. "Les CRS nous ont encerclés. Cela s'est passé dans le calme, sans arrestation", affirme Kamel Tafer, du syndicat SUD-Étudiant de Paris-I Panthéon-Sorbonne.
Le centre Pierre-Mendès-France (Tolbiac) de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne est resté fermé ce matin, lundi 5 novembre 2007. Il l'est depuis vendredi 2 novembre sur décision de la présidence qui refuse "un blocage durable de son fonctionnement normal et le déroulement d'activités dans des conditions qui mettent en cause la sécurité". Ce matin, une centaine d'étudiants "ont forcé la grille et une porte d'entrée du centre et l'ont investi", indique l'université. Benjamin Lormet de SUD-Étudiant confirme que "le comité de grève de Tolbiac a envahi le bâtiment: environ 150 étudiants sont actuellement dans l'amphi N et beaucoup sont encore dehors". "Nous allons être reçus par la présidence aujourd'hui et nous allons demander la réouverture de Tolbiac."
Une AG d'environ 1000 étudiants a voté, à 60% pour et 40% contre, la reconduction du blocage de l'université de Tolbiac (Paris-I) jusqu'à lundi, indiquent l'Unef et Sud Etudiant, aujourd'hui mercredi 31 octobre 2007. Les cours ont été arrêtés par des étudiants grévistes dès ce matin et actuellement aucun n'a repris. Des barrages non filtrants sont mis en place. Plusieurs sources étudiantes et enseignantes font état d'un climat tendu entre grévistes et non grévistes, ces derniers étant assez nombreux lors de l'assemblée générale. A Clignancourt (Paris-IV), soixante étudiants se sont réunis en assemblée générale et ont voté pour la poursuite des cours jusqu'à la prochaine assemblée générale du 20 novembre 2007.