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La direction de Goodyear-Dunlop veut supprimer, dès septembre prochain, "402 postes permanents" sur son site d'Amiens-Nord. Elle a communiqué ce mardi 29 avril 2008 aux élus du comité exceptionnel d'établissement les premiers éléments de son plan destiné à réduire la production journalière de pneumatiques tourisme dans cette usine qui compte environ 1 500 salariés. L'entreprise entend "arrêter la commercialisation de certaines références non rentables" et "rationaliser" une partie de l'activité. Un CCE extraordinaire est convoqué le 13 mai 2008 pour examiner ce plan.
"L'accord relatif à l'organisation du travail en 4x8 n'a pas été signé par les organisations syndicales de l'usine d'Amiens-Nord (ex-Goodyear)", indique ce lundi 28 avril 2008 la direction de l'entreprise, alors que la période de signature se terminait le 25 avril 2008. "Afin de sauvegarder la compétitivité de son activité pneus 'tourisme' en Europe, Goodyear Dunlop France est contraint de présenter un projet de réduction de la production de pneumatiques 'tourisme' sur ce site", ajoute la direction. Un CCE (comité central d'entreprise) extraordinaire est convoqué le 13 mai prochain pour lancer les processus d'information et de consultation des élus sur ce projet.
Le comité d'entreprise réuni ce mardi 15 avril 2008 sur le site de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord rejette, dans son avis, le projet d'accord soumis par la direction et concernant la réorganisation du travail en "4x8" 326120, par sept voix "contre" (6 CGT et 1 SUD) et une abstention (CGC). Les organisations syndicales peuvent signer l'accord jusqu'au 25 avril, annonce la direction. À cette date, l'expertise commandée par le CHSCT devrait être connue.
La cour d’appel de Grenoble écarte le 16 mars 2023 l’application du barème Macron des indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse, au motif que le dispositif n’a pas fait l’objet de l’examen régulier, en concertation avec les partenaires sociaux, préconisé par le rapport du comité d’experts de l’OIT chargé d’examiner une réclamation syndicale relative à sa conformité à la convention n° 158 sur le licenciement. "Aucune évaluation" n’ayant été menée dans les conditions fixées par l’OIT, "il manque une condition déterminante" pour qu’il puisse "trouver application dans le litige".