En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le coût moyen lié aux dépenses en part complémentaire des bénéficiaires de la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) s'établissait en 2005 à 333 euros par bénéficiaire pour les Cpam (caisses primaires d'assurance maladie), et 316 euros par bénéficiaire pour les organismes complémentaires. Cette moyenne recouvre des variations importantes au sein même des Cpam et des organismes complémentaires, et entre les départements. C'est ce que souligne une récente étude de l'Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé), qui propose une "analyse de la variabilité de la dépense en part complémentaire des bénéficiaires de la CMU-C". En 2005, les départements pour lesquels les coûts moyens par bénéficiaire sont les plus importants sont la Lozère (735 euros), la Corrèze (486 euros), le Gers (417 euros) le Cantal (414 euros), les Alpes-Maritimes (407 euros) et les Bouches-du-Rhône (406 euros). À l'inverse, ceux où les coûts sont les plus faibles sont le Haut-Rhin (233 euros), la Moselle (264 euros), l'Yonne (271 euros) et le Bas-Rhin (273 euros).
Plus de 4,47 millions de personnes bénéficiaient de la CMU-C au 30 juin 2007, selon les chiffres de l'assurance maladie. 25% d'entre elles bénéficiaient également de l'affiliation à la CMU "de base", sur critère de résidence pour la partie remboursée par le régime obligatoire.
Les crédits de la mission "Solidarité, insertion, égalité des chances" du PLF 2008 ont été votés par l'Assemblée nationale, vendredi 16 novembre 2007. Le programme "Protection maladie" capitalise 513 millions d'euros (contre 398 millions en 2007), dont 413 millions pour le financement de l'AME (233 millions en 2007), 50 millions pour la contribution de l'État au fonds de financement de la CMU-C (115 millions en 2007) et 50 millions pour le Fiva (aucun changement par rapport à 2007). Ces crédits seront examinés par le Sénat vendredi 30 novembre 2007.
"L'information, la prévention et le suivi des patients" bénéficiaires de la CMU-C "doivent être mieux pris en compte pour renforcer la qualité du travail clinique en médecine de ville et à l'hôpital", estime Jean-François Chadelat dans sa lettre périodique "Références", dont le numéro 29 revient sur les statistiques de la Cnamts relatives aux bénéficiaires de CMU-C en ALD. Soulignant la plus forte prévalence et un taux de gravité plus élevé des ALD chez ces derniers, Jean-François Chadelat plaide pour le "développement de politiques de santé mieux adaptées aux caractéristiques sociales et culturelles des publics défavorisés".