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Le ministère de l'Éducation nationale a décidé de mettre sur pied un "audit externe" sur les manuels et les programmes de sciences économiques et sociales, confirme-t-il à l'AEF ce matin, mardi 15 janvier 2008. Cet audit sera mené par une commission de 7 à 9 personnes, incluant des universitaires et des professeurs de CPGE et sera présidé par Roger Guesnerie, professeur au Collège de France. La commission devrait rendre ses conclusions fin mai 2008, mais elles "n'engageront pas le ministre", précise le ministère.
Michel Rocard, membre de la commission Pochard sur la revalorisation du métier enseignant, estime nécessaire qu'un "enseignement de sciences économiques et sociales soit dispensé à l'ensemble des élèves du secondaire", à savoir dès le collège, et qu'il touche un plus grand nombre d'élèves. C'est ce qu'il précise dans un communiqué commun avec l'APSES, après avoir reçu l'association ce lundi 7 janvier 2008 durant plus d'une heure à son domicile.
L'Apses sera reçue le 7 janvier 2008 par Marcel Pochard et Michel Rocard, au domicile de ce dernier. "On vous doit bien ça", aurait dit Marcel Pochard au président de l'Apses, faisant allusion aux propos tenus au sein de la commission Pochard, à propos de l'enseignement de l'économie, lors de l'audition de Bernard Thomas, délégué interministériel à l'orientation (L'AEF n°318880). "Je n'ai pas bien compris le statut que revêt cette audition, mais Marcel Pochard a insisté pour qu'elle ait lieu avant la réunion de clôture du rapport", indique à l'AEF Sylvain David, président de l'Apses.
L'APKHKSES (Association des professeurs de sciences économiques et sociales en khâgne et hypokhâgne “Lettres et sciences sociales”) a pris connaissance "avec consternation de la teneur des débats de la commission Pochard du mois d'octobre 2007, entre Michel Rocard et Bernard Thomas, délégué interministériel à l'orientation, à propos de l'enseignement de l'économie" (L'AEF n°318880), écrit-elle dans un communiqué ce mardi 11 décembre 2007. "Les propos tenus à cette occasion sont marqués du sceau de la méconnaissance et de la désinvolture. Monsieur Rocard avoue par exemple qu'il méconnaît le dossier pour l'avoir abandonné depuis 1967, mais affirme néanmoins que cet enseignement d'économie est 'une catastrophe ambulante'."
"Après la rencontre du 1er octobre 2007 (L'AEF n°462738), nous pensions que le temps des déclarations à l'emporte pièce mettant en cause l'enseignement des SES 'sciences économiques et sociales) par médias interposés, était révolu", s'étonne l'Apses, ce vendredi 16 novembre 2007. Les enseignants de sciences économiques et sociales se disent "extrêmement surpris" par les propos tenus par le ministre de l'Éducation ntionale hier sur BFM à l'occasion du lancement de la Semaine École Entreprise.
"Il n'y a pas de projet de fusion des trois filières, mais simplement une volonté de rééquilibrer les filières du baccalauréat": voilà ce qu'aurait assuré Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, aux trois représentants de l'Apses venus le rencontrer ce matin, lundi 1er octobre 2007, suite aux déclarations du ministre sur la filière ES (L'AEF n°463648).
L'Apses (Association des professeurs de sciences économiques et sociales) attend "que le ministre de l'Éducation nationale apporte son soutien aux enseignants de SES face à la campagne de dénigrement" menée, estime-t-elle par l'association "Positive entreprise" qui a pour objet de "réconcilier les jeunes avec le monde de l'entreprise", et qui, selon les enseignants, "s'est lancée dans une opération de délégitimation des contenus enseignés sur l'entreprise" par les professeurs de SES. Elle considérerait "que les jeunes n'aiment pas l'entreprise à cause de l'école et plus précisément en raison du contenu des manuels scolaires de SES de seconde". Elle propose d'intégrer "des chefs d'entreprise dans la commission des programmes scolaires", afin que soit proposée aux lycéens "une vision objective et positive du monde de l'entreprise".