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Le Sgen-CFDT refuse de donner des "consignes impératives" aux enseignants sur l'attitude à adopter dans le cadre de la journée de commémoration à Guy Môquet qui se tiendra dans les lycées lundi 22 octobre 2007. Il revient aux "équipes éducatives", "si possible collectivement", de décider de lire ou non la lettre du jeune résistant communiste, écrite à sa famille avant d'être fusillé. C'est à eux également de choisir la "stratégie à adopter": "contextualisation, recueil des réactions brutes, analyse de la situation de communication entre le président de la République et les lycéens, refus de lire la lettre en expliquant la démarche, refus de toute cérémonie commémorative..."
Inciter les lycéens à s'investir dans la commémoration Guy Môquet. C'est l'objectif du courrier qui sera adressé lundi 15 octobre 2007 par le CNVL à l'ensemble des élus des conseils de vie lycéenne dans les établissements. "Être élu lycéen, c'est un engagement. Cet hommage à un jeune résistant pourrait donner l'occasion à chaque lycéen de débattre de l'engagement des jeunes aujourd'hui, qu'il soit associatif, sportif, culturel ou humanitaire", indique à L'AEF Thomas Rayrat, élu en Poitou-Charentes.
Certains enseignants boycotteront lundi 22 octobre 2007, avec le soutien du Snes, l'hommage au jeune résistant Guy Môquet, fusillé par les Allemands en 1941 (L'AEF n°462576). Selon le collectif CVUH, composé d'universitaires, d'enseignants en histoire-géographie et d'étudiants, "l'injonction de lecture de la lettre de Guy Môquet dans tous les lycées de France, à chaque rentrée scolaire", peut être interprétée de la part du président comme une volonté "d’instrumentaliser l’histoire, dans une stratégie d’abord électoraliste, et aujourd’hui présidentielle", écrit le comité sur son site internet.
Le Snes-FSU appelle les enseignants à ne pas lire la lettre du résistant Guy Môquet, fusillé à 16 ans, le 22 octobre prochain. "Nous voulons organiser le refus collectif de lire cette lettre, qui représente une intrusion du politique à l'école et une instrumentalisation de l'Histoire", indique Frédérique Rollet, co-secrétaire nationale. "Il nous semblerait plus logique de demander aux enseignants de libérer les élèves, le temps de lire la lettre", poursuit-elle. Le Snes demande par ailleurs aux enseignants réfractaires d'expliquer leur démarche aux parents d'élèves.