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Six instituts nationaux seront créés au CNRS autour des domaines où l'organisme "exerce un leadership qu'il a vocation à coordonner sur le plan national: mathématiques, physique, chimie, sciences de l'ingénieur, sciences humaines et sociales, écologie et biodiversité". C'est ce que déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, au quotidien "Le Monde", daté de demain, mercredi 21 mai 2008.
La CPCN (Conférence des présidents de section du Comité national de la recherche scientifique) "n'est pas favorable à la création de chaires CNRS telles qu'elles sont actuellement proposées" par Catherine Bréchignac, présidente du CNRS (L'AEF n°319928). C'est ce qu'elle indique dans une motion adoptée à l'unanimité moins une voix, lors de sa dernière réunion, le 30 avril 2008. En effet, "cette mise en place risque de se traduire par une diminution du nombre de postes ouverts aux concours CNRS, pour lesquels la pression est extrêmement forte".
"Un rééquilibrage entre les moyens attribués à l'ANR et ceux attribués au CNRS" est nécessaire, "afin que celui-ci puisse assurer sa mission de recherche sur le long terme". C'est l'une des recommandations votées à l'unanimité des présents au CS (conseil scientifique) du CNRS, mercredi dernier, et que l'AEF s'est procurées, aujourd'hui, vendredi 16 mai 2008. Le CS était notamment consacré à la présentation des grandes orientations du nouveau projet de plan stratégique de l'organisme (L'AEF n°319928). Le CS demande également "qu'un plan pluriannuel des emplois soit mis en œuvre".
Le CNRS "couvre l'ensemble des champs de la connaissance scientifique" et a "une vision nationale et internationale de la recherche, complémentaire de la compétence régionale des universités". Tels sont les termes de la nouvelle introduction au plan stratégique du CNRS intitulé "Horizon 2020", que L'AEF s'est procurée, aujourd'hui, lundi 5 mai 2008. Ce document de travail, ainsi qu'une synthèse du nouveau projet de plan stratégique de l'organisme, datés du 29 avril 2008, seront examinés en CTP demain après-midi, puis par le conseil scientifique, le 14 mai prochain, et par le conseil d'administration extraordinaire, le 22 mai. La version définitive devrait être adoptée le 19 juin prochain.
Cinq organisations syndicales du CNRS (Sgen-CFDT, SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SNPTES-Unsa et Sud-Recherche-EPST) appellent "tous les personnels des laboratoires et des services, doctorants, ITA, chercheurs et enseignants-chercheurs à prendre conscience des dangers qui menacent le CNRS". Elles appellent également à "participer à la journée d'action et de mobilisation du 15 mai pour défendre et améliorer la fonction publique". Cette déclaration fait suite à une rencontre avec la direction de l'organisme, le 28 avril dernier, dans le cadre de la réorganisation du CNRS en instituts (L'AEF n°321820).
Le CNRS doit "repenser les missions de [ses] instances d'évaluation" et "les articuler avec celles de l'Aeres et du CNU". Il appuiera sa "politique scientifique sur l'évaluation de l'ensemble des unités mixtes ou propres du CNRS par l'Aeres". Tels sont les termes utilisés par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans son courrier adressé à Catherine Bréchignac, présidente du CNRS, la semaine dernière. L'AEF s'en est procuré une copie, ce lundi 3 mars 2008. Il s'agit d'une "feuille de route fixée à l'organisme de recherche", suite au discours de Nicolas Sarkozy, à Orsay, le 28 janvier dernier (L'AEF n°327481). Elle doit permettre au CNRS d'élaborer son futur plan stratégique au premier semestre de cette année, ainsi que son contrat d'objectifs. Ce dernier doit être adopté "avant la fin de l'année 2008". L'ensemble des propositions avancées par le CNRS "sera discuté puis validé par la tutelle".
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.