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L'année 2008-2009 va "servir à dialoguer pour parvenir à un classement le plus consensuel possible des revues scientifiques en sciences humaines et sociales", déclare à l'AEF Jean-François Dhainaut, président de l'Aeres, lundi 13 octobre 2008. L'agence réagit ainsi aux protestations qui ont suivi la mise en ligne, cet été, d'un premier classement des revues (L'AEF n°313604). "Tout le monde pense que cette classification est indispensable, mais il y a besoin de beaucoup de concertation", reconnaît Jean-François Dhainaut.
Le Cemagref doit avoir une politique "à la fois plus ambitieuse et plus volontariste", face à l'obligation qui est faite à la recherche française de "se structurer dans un dispositif qui doit permettre une meilleure mutualisation des thématiques et des moyens". C'est l'une des recommandations de l'Aeres au Cemagref, premier organisme de recherche évalué par l'agence. Né en 1981, le Cemagref a d'abord pris la forme d'un EPA, avant de devenir, en 1985, un EPST, sous la tutelle des ministères en charge de la Recherche et de l'Agriculture.
L'Aeres publie progressivement, depuis le 28 juillet 2008, les rapports d'évaluation des unités de recherche des 35 établissements de la vague C. Ils sont consultables établissement par établissement. De plus, les notes attribuées et une synthèse des notations par grand domaine disciplinaire (sciences dures, sciences du vivant et de l'environnement et sciences humaines et sociales) sont en ligne. Les unités ont été évaluées par les comités de visite de la section des unités de recherche de l'Aeres entre mars et juillet 2008.