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La "majorité" des salariés de l'usine Goodyear-Dunlop d'Amiens-Nord "acceptent le changement d'organisation du temps de travail en 4x8", affirme ce vendredi 27 juin 2008 la direction du site. L'entreprise vient de publier les résultats de la consultation qu'elle organisait sur son projet de réorganisation de l'usine, qui prévoit l'instauration d'un rythme hebdomadaire de 35 heures pour tous (1 607 heures par an) et l'organisation du travail en quatre équipes pendant 350 jours par an. Opposée à la tenue du scrutin, la CGT estime que les salariés ont opposé "un non massif" au projet de la direction en s'abstenant.
La direction de Goodyear-Dunlop veut supprimer, dès septembre prochain, "402 postes permanents" sur son site d'Amiens-Nord. Elle a communiqué ce mardi 29 avril 2008 aux élus du comité exceptionnel d'établissement les premiers éléments de son plan destiné à réduire la production journalière de pneumatiques tourisme dans cette usine qui compte environ 1 500 salariés. L'entreprise entend "arrêter la commercialisation de certaines références non rentables" et "rationaliser" une partie de l'activité. Un CCE extraordinaire est convoqué le 13 mai 2008 pour examiner ce plan.
"L'accord relatif à l'organisation du travail en 4x8 n'a pas été signé par les organisations syndicales de l'usine d'Amiens-Nord (ex-Goodyear)", indique ce lundi 28 avril 2008 la direction de l'entreprise, alors que la période de signature se terminait le 25 avril 2008. "Afin de sauvegarder la compétitivité de son activité pneus 'tourisme' en Europe, Goodyear Dunlop France est contraint de présenter un projet de réduction de la production de pneumatiques 'tourisme' sur ce site", ajoute la direction. Un CCE (comité central d'entreprise) extraordinaire est convoqué le 13 mai prochain pour lancer les processus d'information et de consultation des élus sur ce projet.
Un syndicat non-signataire du protocole d’accord préélectoral mais affilié à une fédération ou à une union de syndicats qui a signé ce PAP, qu’elle soit ou non représentative, ne peut contester la validité de ce protocole. Dès lors, le syndicat ne peut demander l’annulation à ce titre des élections professionnelles dans l’entreprise. C’est ce que considère la Cour de cassation dans un arrêt publié du 22 mars 2023.