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Développer "une vraie politique de reconnaissance au travail", "mieux anticiper les changements avec une participation accrue des salariés" et "développer un climat de confiance et d'appartenance" sont les trois principales pistes d'action pour lutter contre le stress en entreprise selon les DRH. Juste derrière, ces derniers mettent en avant "la sensibilisation du comité de direction aux risques psychosociaux" (71%) et "la formation des équipes et de l'encadrement" (71%). C'est ce qu'indiquent les résultats d'une enquête sur le stress réalisée en juin 2008 par l'ANDRH auprès de 640 DRH et RRH membres de l'association. Les résultats détaillés de cette enquête ont été présentés le 14 octobre 2008 lors de la première étape du Tour de France 2008-2009 de l'ANDRH, organisée à Rennes sur le thème de "la santé au travail".
La cour d'appel de Paris estime qu'il existe un "risque grave avéré" chez IBM France en raison d'une aggravation de la situation de stress des salariés depuis plusieurs années. Elle juge légitime, dans un arrêt du 2 octobre 2008, la demande d'une expertise externe demandée par le CHSCT et que contestait la direction de l'entreprise.
La CGT annonce, jeudi 11 septembre 2008, sa décision de signer l'accord national interprofessionnel sur le stress au travail du 2 juillet 2008, à l'issue d'une réunion de sa commission exécutive, rejoignant ainsi la position des quatre autres organisations syndicales représentatives. La CGT est en effet la dernière organisation syndicale de salariés à se prononcer en faveur de la signature du texte, qui transpose dans le droit français l'accord-cadre européen sur le stress au travail du 8 octobre 2004.
"Mettre en place une politique de prévention du risque psychosocial n'est pas une action simple, rapide et facile à déployer. Pour les décideurs, les freins à la prévention se traduisent par des difficultés à faire un diagnostic sur la situation, un déficit d'expertise en interne, une connaissance insuffisante des solutions disponibles et l'absence de solutions reconnues comme efficaces." C'est le constat du docteur Marc Banet, auteur d'une étude intitulée "Gestion du stress et du risque psychosocial dans l'entreprise", que vient de publier Entreprise & Personnel ("E&P pratiques" n° 015). Rappelant le contexte actuel de la question du stress au travail, cette étude passe en revue les outils de diagnostic dont peuvent se saisir les entreprises et propose des "pistes d'action".
La présentation à Xavier Bertrand, ministre du Travail, le 12 mars dernier, d'un rapport sur "la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux du travail", remis par Philippe Nasse et le Dr. Patrick Légeron, aura fait "accéder le problème du stress au travail à la dimension d'une "grande cause nationale, au même titre que la tabagie ou les accidents de la route", souligne Hubert Landier. D'où le projet d'un "indicateur global" relatif au stress.
"Si l'entreprise est de moins en moins paternaliste, elle devient parfois dangereusement maternante", estime Jean-Emmanuel Ray à l'occasion du colloque "Vie professionnelle et vie personnelle, la guerre des temps", organisé vendredi 14 mars 2008 à la Sorbonne par l'association Sorbonne RH. Cette dernière remettait ce jour-là les diplômes de la promotion 2006-2007 du Master 2 "Ressources humaines" de l'université Paris I-Sorbonne, dirigé par les professeurs Jean-Emmanuel Ray et Charles-Henri d'Arcimoles. Voici les principaux échos de ce colloque.