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Valérie Boyer, présidente de la mission d'information parlementaire sur la prévention de l'obésité, se dit "favorable à une révision du régime fiscal de certains produits alimentaires" impliqués directement dans le développement des pathologies liées à la surcharge pondérale. "La mission va proposer, d'une part, une taxation de certains produits trop gras, trop sucrés ou trop salés, d'autre part, une détaxation des produits non transformés, comme les fruits ou les légumes, concourant à une bonne alimentation", explique Valérie Boyer, également députée UMP des Bouches-du-Rhône, lors d'un déplacement de la mission à Marseille, vendredi 12 septembre 2008.
Le Ciss (Collectif inter associatif sur la santé) dénonce, ce vendredi 16 mai 2008, l'attitude des industriels du secteur de l'agro-alimentaire, qu'il accuse de boycotter "sciemment" les réunions de concertation menées par le ministère de la Santé afin de mettre en oeuvre la politique publique de prévention de l'obésité chez l'enfant, comme définie dans le PNNS (programme national nutrition santé).
Entre 2002 et 2005, la proportion d'enfants obèses a diminué dans toutes les catégories socioprofessionnelles, excepté chez les enfants d'ouvriers, où elle est passée de 5,1% à 6,1%. Dans le même temps, chez les enfants de cadres, la prévalence de l'obésité a été divisée par deux, souligne la Drees (direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) dans le numéro 632 de ses "Études et résultats", consacré à "la santé des enfants scolarisés en CM2 en 2004-2005" et publié jeudi 17 avril 2008.
D'après une étude d'évaluation de l'impact des messages sanitaires accompagnant depuis un an les publicités de l'industrie agroalimentaire, "21% des 15 ans et plus déclarent avoir changé leurs habitudes alimentaires et 17% leurs habitudes d'achat de produits alimentaires ou de boissons". Les résultats de cette enquête de l'Inpes réalisée en octobre 2007 à la demande du ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports sont rendus publics ce lundi 4 février 2008 par la ministre, Roselyne Bachelot-Narquin. 87% des Français accueillent favorablement ces messages prévus dans le cadre de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique et sont 70% à pouvoir en attribuer l'origine aux pouvoirs publics.
Une réunion de concertation sur la publicité concernant les aliments et les boissons diffusée pendant les programmes télévisés pour enfants se tiendra "dès la première semaine de mars" afin de supprimer les annonces pour "certains [types] d'aliments" de ces programmes à compter du mois d'avril prochain. Par ailleurs, une autre réunion se tiendra dans le courant de ce mois avec les industries alimentaires, les entreprises du commerce et de la distribution, les associations de consommateurs et les ministères concernés (Santé, Économie, Finances et Emploi, Agriculture et Pêche), afin de déterminer les conditions de retrait des confiseries et sucreries aux caisses des supermarchés avec l'objectif d'un "retrait effectif d'ici à la fin du mois de juin prochain". C'est ce qu'annonce aujourd'hui, lundi 4 février 2008, la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, Roselyne Bachelot-Narquin, à l'occasion d'un bilan chiffré sur l'impact des messages accompagnant les publicités de l'industrie agro-alimentaire depuis février 2007.