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A ce jour, 400 000 assurés âgés de plus de 60 ans sont déclarés en ALD (affections de longue durée) ou traités pour une maladie d'Alzheimer ou apparentée, dont 300 000 pour le seul régime général. Le taux de reconnaissance en ALD pour la maladie d'Alzheimer augmente en moyenne de 11,3% par an depuis trois ans. C'est l'estimation qu'a réalisée l'Assurance maladie et qu'elle a rendu publique jeudi 23 octobre 2008. Ces chiffres contrastent avec ceux qui sont avancés par les épidémiologistes évaluant à environ 850 000 le nombre de personne souffrant de cette pathologie. A titre d'explication, Hubert Allemand, médecin-conseil national de l'Assurance maladie, souligne que "beaucoup de personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ne sont pas déclarées en ALD parce qu'elles souffrent de formes légères et modérées de la maladie" et qu'à l'inverse certaines personnes malades ne sont pas mises sous traitement lorsque que la pathologie est "trop avancée".
"Les enfants en ALD (affections de longue durée) pour troubles psychiatriques bénéficient plus souvent de la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire, 24,2%) que l'ensemble des enfants du même âge (13,9%)", souligne une étude de l'assurance maladie ("Points de repère" n° 8) récemment mise en ligne et consacrée à la prévalence des ALD chez les enfants et adolescents en France en 2004 et plus particulièrement à celle des "maladies chroniques psychiatriques et neurologiques". L'assurance maladie rappelle que, sur les onze millions d'enfants et adolescents de moins de 15 ans en France, environ 180 000 (soit 1,7%) étaient reconnus en 2004 comme atteints d'une ALD et que les affections psychiatriques sont les plus courantes. Ces dernières représentent en effet près de 30% des ALD des moins de 15 ans (51 000 cas), devant les affections neurologiques (17% avec 30 500 cas recensés) au sein du régime général (qui couvre 90% des moins de 15 ans).
Les premières expérimentations de "Maia" (maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades Alzheimer), prévues par le plan Alzheimer annoncé le 1er février 2008, devraient voir le jour en novembre 2008, indique vendredi 19 septembre 2008 la présidence de la République à l'issue d'une réunion visant à "faire le point sur l'avancement du plan", à deux jours de la journée mondiale d'Alzheimer. Une autre réunion similaire devrait se tenir en février 2009, date anniversaire du plan, afin de dresser un "bilan des premiers indicateurs". L'appel à projet pour la mise en place de Maia a été lancé par les ministères en charge de la Solidarité et de la Santé, mi-juillet 2008.
"Une personne en ALD (affection longue durée) coûte 60% de plus en moyenne à un assureur complémentaire qu'une personne qui n'est pas en ALD. Si l'on tient compte de la variable de l'âge, puisque les personnes en ALD sont en moyenne plus âgées que celle du portefeuille, on constate des dépenses supérieures de 38%", constate Alain Rouché, directeur santé de la FFSA (Fédération française des sociétés d'assurance), jeudi 26 juin 2008 lors d'une audition de la Mecss (mission d'évaluation et de contrôle) de l'Assemblée nationale sur les ALD (affections de longue durée). Les assureurs ont par ailleurs confirmé à Pierre Morange (UMP, Yvelines) et Jean Mallot (SRC, Allier), co-présidents de la Mecss, qu'ils ne pouvaient pas savoir autrement que par déduction quels étaient ceux de leurs assurés qui bénéficient d'une prise en charge à 100% au titre d'une ALD.
Il faut commencer par modérer la croissance des dépenses associées au dispositif des ALD par des mesures d'optimisation du système actuel, plutôt qu'à chercher une réforme globale, sachant que "souvent, on ne trouve pas des économies énormes d'un seul coup". Telle est l'opinion avancée jeudi 29 mai 2008 par le directeur de la sécurité sociale, Dominique Libault, devant les députés de la Mecss (mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale), dans le cadre de leur mission sur les ALD (affections de longue durée). Dominique Libault, souligne néanmoins qu'à législation inchangée (eu égard aux dépenses croissantes associée au titre du dispositif des ALD), les dépenses du régime général seront amenées à se concentrer sur le risque lourd. Pour sa part, il s'estime "gêné" par une telle évolution, qui amènera "80% de la population française à payer sans aucun retour sur ses soins courants".
Il faut "limiter la prise en charge des médicaments à 35% sans remboursement du ticket modérateur pour les ALD (affections longue durée)", recommande le LIR, l'association des laboratoires pharmaceutiques internationaux de recherche, dans sa plate-forme 2008 publiée la semaine dernière. Celle-ci comprend une quinzaine de propositions en matière de R&D (recherche et développement), de politique de remboursement des médicaments par l'assurance maladie et d'organisation du système de soins. Le LIR représente 13 filiales françaises de laboratoires internationaux étrangers (AstraZeneca, Boehringer Ingelheim, Bristol-Myers Squibb, GlaxoSmithKline, Janssen-Cilag, Lilly France, Merck Santé, MSD-Chibret, Novartis Pharma, Pfizer, Roche, Schering Plough, Takeda).
Des associations, un syndicat et une fédération hospitalière expriment mercredi 13 février 2008 leur satisfaction de voir une "partie importante" des demandes des familles et des professionnels reprises dans le Plan Alzheimer annoncé le 1er février dernier par le président de la République. Pour autant, ils font part "d'importantes inquiétudes" concernant "l'insuffisance des garanties de financement" de ce plan et attendent un arbitrage politique concernant les contours et les modalités de gouvernance du futur "cinquième risque" après les élections du printemps 2008.
En juin 2018, l’Anact lançait un appel à projets financés par le Fonds pour l’amélioration des conditions de travail (Fact) sur le maintien en emploi des personnes fragilisées par des problèmes de santé ou des situations de handicap. Quatre ans plus tard, l’Agence publie un "cahier" visant à capitaliser sur les expériences réalisées dans ce cadre. Les porteurs de projets, réunis à l’occasion d’un séminaire, y évoquent les actions menées et formulent des recommandations.