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La CGT annonce, ce jeudi 22 mai 2008, que 400 salariés sans-papiers se sont mis en grève mercredi pour demander leur régularisation, occupant à cet effet 26 entreprises. Cette "nouvelle vague de grévistes" suit celle initiée le 15 avril dernier par l'organisation syndicale et l'association "Droits Devant", qui s'était conclue par le dépôt dans les préfectures d'Île-de-France de quelques mille demandes de régularisation. Selon la CGT, 70 titres de séjours ont été attribués pour le moment.
"Je viens d'autoriser les préfectures d'Île-de-France à régulariser chacune environ une dizaine de dossiers de sans-papiers, ce qui veut dire qu'une quarantaine de régularisations devraient être effectives dans les prochains jours. La suite dépendra de la qualité des dossiers déposés en préfecture par la CGT." C'est ce que déclare à l'AEF, ce mardi 6 mai 2008, Thierry Coudert, directeur du cabinet de Brice Hortefeux au ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire. Ces chiffres sont les premiers annoncés par le ministère depuis le 23 avril dernier, date du dépôt par la CGT dans les préfectures d'Île-de-France des premiers des 900 dossiers de travailleurs sans papiers.
La délivrance, sous certaines conditions, de cartes de séjour temporaires portant la mention "salarié" au titre de l'admission exceptionnelle au séjour des étrangers "couvre par définition un nombre très limité de bénéficiaires, la finalité n'étant pas d'engager une opération générale de régularisation". C'est ce que souligne une circulaire du ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement adressée le 7 janvier 2008 aux préfets et aux DRTEFP-DDTEFP, en application de l'article 40 de la loi "Hortefeux" du 27 novembre 2007 (L'AEF n°319983). Auparavant, l'admission exceptionnelle au séjour se traduisait nécessairement par la délivrance de la carte de séjour temporaire "vie privée et familiale".
Le ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement et celui de l'Économie, des Finances et de l'Emploi ont envoyé, le 20 décembre 2007, une circulaire "relative aux autorisations de travail délivrées aux ressortissants des nouveaux États membres de l'Union européenne, pendant la période transitoire, et des États tiers, sur la base de listes de métiers connaissant des difficultés de recrutement".
Trente métiers figurent sur une liste provisoire de métiers "en tension" susceptibles d'être ouverts aux pays tiers non européens. Cette liste, établie par le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Emploi et celui de l'Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement pourrait être modifiée lors du comité interministériel de contrôle de l'immigration du lundi 5 novembre 2007. Ces trente métiers représentent, en 2006, 152 760 offres d'emploi contre 109 778 demandes d'emploi, soit un taux moyen de tension de 1,39.
Le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Emploi et celui de l'Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement proposent une liste de 152 métiers susceptibles d'être ouverts aux ressortissants des nouveaux États membres de l'UE. Cette liste, présentée ci-dessous classée par secteurs, sera discutée lors de la réunion du prochain comité interministériel de contrôle de l'immigration, prévu lundi 5 octobre 2007, pour être éventuellement complétée.
La France et les Philippines souhaitent conclure "un accord de gestion concertée des flux migratoires, dans le respect de leurs engagements internationaux, de la dignité des personnes et, en ce qui concerne la France, de ses engagements communautaires". C'est ce qu'indiquent Brice Hortefeux, ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du codéveloppement, d'une part, et Alberto Romulo et Jesli Lapus, respectivement ministres des Affaires étrangères et de l'Éducation de la République des Philippines, d'autre part, à l'occasion de la signature, ce jeudi 18 octobre 2007, par l'ambassadeur des Philippines à Paris et le secrétaire général du comité interministériel de contrôle de l'immigration, d'une déclaration conjointe destinée à renforcer les échanges d'étudiants et l'immigration de travail entre les Philippines et la France.