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La mise en oeuvre du dossier médical informatisé, "à la fois personnel et partagé", va être repositionnée sur l'expérimentation de services (DMP de l'enfant, suivi des malades diabétiques, dépistage, prise en charge coordonnée des cancers, etc...). Des projets régionaux pilotes servant à tester ces services seront présentés cet automne, indique Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, dans un entretien accordé aux "Échos" de ce mercredi 18 juin 2008 (L'AEF n°314122). Elle y annonce un nouveau schéma de gouvernance du DMP, ainsi que la création d'un "Conseil national des systèmes d'information de santé" et d'une "agence des systèmes d'information de santé".
Le SML (syndicat des médecins libéraux) et le Cnom (Ordre des médecins) saluent les préconisations du CCNE (comité consultatif national d'éthique) sur le "DMP" (dossier médical personnel) et l'informatisation des données de santé, rendues publiques le jeudi 12 juin 2008. Le Cnom se réjouit ainsi "que l'analyse du CCNE rejoigne les positions d'architecture exprimées par l'Ordre dans son Livre blanc sur l'informatisation de la santé" (L'AEF n°315676). Pour sa part, le SML approuve l'idée d'une "montée en charge progressive [du DMP], en commençant par les populations pour lesquelles il apparaît le plus utile, c'est-à-dire les malades chroniques et ceux en ALD".
"Nous avons la conviction que, dans les dix ans qui viennent, l'informatique communicante entre professionnels de santé va être un chantier national prioritaire", a déclaré mardi 10 juin 2008 Michel Gagneux, Igas (Inspecteur général des affaires sociales), invité à un colloque sur les "enjeux de l'informatique communicante pour la médecine libérale en Île-de-France", organisé par la commission Système d'information de l'URML (union régionale des médecins libéraux) d'Île-de-France. Auteur d'un rapport consacré à la relance du DMP, remis à Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, le 23 avril dernier, Michel Gagneux insiste en particulier sur les enjeux "cruciaux" de la liaison ville-hôpital.
"Le Cnom ((Conseil national de l'Ordre des médecins) souhaite s'impliquer dans la construction du dossier partagé informatisé pour que l'échec du DMP ne se reproduise pas", indique Jacques Lucas, vice-président du Cnom chargé de la télématique de santé. Présentant la semaine dernière un "Livre Blanc" de seize pages sur l'informatisation de la santé et destiné aux Parlementaires, Michel Legmann, président de l'Ordre, et Jacques Lucas réclament que le Cnom soit partie prenante de la "gouvernance" de la future architecture du dossier médical, qui doit être annoncée très prochainement par Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, suite à la remise officielle à la fin avril des "préconisations" du rapport de Michel Gagneux (Igas), chargé d'une "mission de relance du DMP".
Le Ciss (Collectif interassociatif sur la santé), qui regroupe une trentaine d'associations de malades et d'usagers du système de santé, réclame ce jeudi 24 avril une "refondation" de la "gouvernance d'ensemble du pilotage de l'informatisation des données de santé". Le Ciss, qui réagit à l'annonce par Roselyne Bachelot-Narquin de la remise d'une "première version" du texte du rapport de mission confiée à Michel Gagneux (Igas) sur les conditions d'une relance du DMP (dossier médical personnel), s'inquiète de n'avoir pas été consulté sur cet "avant projet de rapport dont rien n'a filtré". Dans un communiqué publié le 23 avril, le cabinet de la ministre de la Santé précise que le gouvernement "fera part d'ici la mi-mai des suites qu'il entend donner au rapport".