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L'IDS (Institut des données de santé), créé par la loi du 13 août 2004 portant réforme de l'assurance maladie, va faire approuver le 24 juin 2008 par son assemblée générale une convention passée avec l'Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé) en vue de constituer un "échantillon permanent généraliste" d'assurés sociaux, alimenté aussi bien par les régimes d'assurance maladie obligatoire (RO) que par les organismes complémentaires (OC) volontaires. Avec cet échantillon permanent, les membres de l'IDS (État, les trois RO, l'Union nationale des organismes complémentaires d'assurance maladie - Unocam, l'Union nationale des professions de santé - UNPS, le Comité interassociatif des usagers de la sécurité sociale - CISS, les quatre fédérations hospitalières et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie - CNSA) espèrent bien faciliter la réalisation d'enquêtes sur les comportements des assurés en matière de santé.
Le taux d'effort, c'est-à-dire le pourcentage du revenu des ménages consacré au financement d'une complémentaire santé, varie de 10,3% pour les ménages les plus pauvres à moins de 3% pour les ménages les plus riches, "sachant que les premiers, pour un taux d'effort trois fois plus élevé, bénéficient de contrats offrant des garanties inférieures à ceux des seconds", indique l'Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé) dans son "Enquête santé protection sociale 2006", dont les premiers résultats sont rendus publics aujourd'hui, mardi 8 avril 2008. En moyenne, 7% des Français déclarent ne pas avoir de couverture santé complémentaire. Cette enquête bisannuelle de l'Irdes est menée depuis 20 ans et interroge les personnes résidant en France sur leur état de santé, leur recours aux services de santé et leur couverture santé. L'enquête 2006 a été menée auprès de 8 000 ménages et 22 000 individus.
Le coût moyen lié aux dépenses en part complémentaire des bénéficiaires de la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) s'établissait en 2005 à 333 euros par bénéficiaire pour les Cpam (caisses primaires d'assurance maladie), et 316 euros par bénéficiaire pour les organismes complémentaires. Cette moyenne recouvre des variations importantes au sein même des Cpam et des organismes complémentaires, et entre les départements. C'est ce que souligne une récente étude de l'Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé), qui propose une "analyse de la variabilité de la dépense en part complémentaire des bénéficiaires de la CMU-C". En 2005, les départements pour lesquels les coûts moyens par bénéficiaire sont les plus importants sont la Lozère (735 euros), la Corrèze (486 euros), le Gers (417 euros) le Cantal (414 euros), les Alpes-Maritimes (407 euros) et les Bouches-du-Rhône (406 euros). À l'inverse, ceux où les coûts sont les plus faibles sont le Haut-Rhin (233 euros), la Moselle (264 euros), l'Yonne (271 euros) et le Bas-Rhin (273 euros).