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"Nous sommes face à un chantier considérable: garantir aux Français un accès à des soins sûrs, de qualité et accessibles. Cela nécessite de recalibrer et de réorganiser l'offre", a expliqué le député Yves Bur (UMP), membre de la commission des affaires sociales, au cours d'un débat organisé jeudi 19 juin 2008 par le CNPS (centre national des professions de santé). "La proximité d'un service public complet, auquel chacun reste attaché, n'est aujourd'hui plus possible pour des raisons financières et démographiques. Il faut donc mener de front toutes les réformes, ce qui inquiète le milieu de la santé, caractérisé par un certain corporatisme".
Les délégations des six confédérations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et Unsa) et des trois organisations patronales (Medef, UPA et GCPME) ont été reçues vendredi 23 mai 2008 dans l'après-midi par Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé, pour le coup d'envoi de la concertation sur le futur projet de loi "Santé, patients et territoires" discuté cet automne au Parlement. Lors de ce premier rendez-vous en plénière, la ministre a indiqué à ses interlocuteurs que le futur projet de loi pourrait comporter une disposition habilitant le gouvernement à faire adopter par voie d'ordonnance le titre 4 consacré à la création des ARS (agences régionales de santé) mais que la décision n'était pas encore arbitrée.
Une "synthèse unique" des deux phases des Egos (États généraux de l'organisation de la santé), tenus sous l'égide de la Dhos (Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins) et de l'ONDPS (Observatoire national des professions de santé), "est en cours de finalisation ultime" pour une remise prochaine à Roselyne Bachelot-Narquin, a indiqué ce mercredi 9 avril Annie Podeur. La directrice de la Dhos, qui ouvrait la deuxième journée nationale des Egos avec le doyen Yvon Berland, président de l'ONDPS, a souligné que la volonté d'aller vers un "système de formation complémentaire" et une organisation de la coopération entre les différents professionnels de santé constituaient "l'apport essentiel de la deuxième phase des Egos".
Le syndicat de généralistes MG-France estime, à la veille de la journée de conclusion des Egos (états généraux de l'organisation de la santé), mercredi 9 avril à Paris, qu'il devrait appartenir au médecin traitant de déclencher la coordination interprofessionnelle et que devrait également lui revenir le "choix des compétences" à faire intervenir auprès du patient. Cette vision du rôle du médecin traitant a été réaffirmée lors d'un colloque, organisé au Sénat le 2 avril dernier, sur la "coopération inter professionnelle, fondement de l'organisation de la santé", thème abordé lors d'une table-ronde mercredi 9 avril lors du bilan des Egos.
Le bureau national de la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français), qui avait jugé mercredi 6 février 2007 que "les orientations finales proposées dans le cadre des Egos (états généraux d'organisations de la santé) allaient dans le bon sens", annonce aujourd'hui, vendredi 8 février 2008, que "contre toute attente, les animateurs des Egos ont convoqué mercredi soir une dernière réunion au cours de laquelle ont été annoncées, et ce alors qu'il n'en avait jamais été question à aucun moment, un train de mesures pénalisantes à l'encontre des médecins déjà installés dans les zones surdotées" (L'AEF n°324464). La CSMF estime qu'il s'agit d'un "procédé scandaleux" et d'une "mesure inepte qui n'apporte aucune réponse au problème de pénurie médicale dans les zones sous dotées". Elle attend le discours de clôture de la ministre et sa conférence de presse prévue cet après-midi pour "aviser".
Assurer une organisation des soins de premier recours plus attractive, adapter le dispositif de formation du médecin généraliste, accompagner l'installation des médecins et faire évoluer les modalités d'exercice et de rémunération des professionnels de santé en acceptant "la perspective de mesures de régulation respectant la solidarité intergénérationnelle", telles sont les principales conclusions, formulées dans un document que l'AEF s'est procuré, des travaux menés par le premier groupe des Egos("états généraux d'organisation de la santé"), associant des représentants des étudiants, des usagers, des élus et des médecins en activité.
Mettre en place un tableau de présence des médecins spécialistes libéraux par territoire de santé, définir un statut de médecin retraité actif, mettre en place des schémas régionaux d'organisation des soins "ambulatoires". Telles sont quelques unes des propositions que l'Umespe (Union nationale des médecins spécialistes confédérés) a rendu publiques hier, mercredi 23 janvier 2008, dans le cadre des "états généraux de l'organisation de la santé". La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin participe demain, vendredi 25 janvier 2008 à Rennes, à une première journée d'échanges dans le cadre de ces "états généraux".