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"Il faut intensifier les efforts pour atteindre 3 millions de jeunes étudiants bénéficiaires du programme Erasmus en 2012, pour 2 millions aujourd'hui. Cette success story née il y a 20 ans ne concerne qu'un faible pourcentage d'étudiants [3,5% en moyenne, pour 4,5% en France] (1). Il est urgent de surmonter les obstacles, car au-delà des bénéfices personnel et professionnel, l'Europe a besoin d'une génération Erasmus pour renforcer son identité et sa compétitivité", déclare mardi 4 novembre 2008 Jan Figel, commissaire européen à l'Éducation et à la Formation, lors de la conférence de Nancy de la PFUE (présidence française de l'Union européenne) sur le thème "L'Europe, espace de mobilité étudiante" (L'AEF n°313307). Il s'exprimait à l'issue d'une première table ronde portant sur les moyens de "redonner un second souffle" aux mobilités universitaires en Europe, de façon quantitative et qualitative.
“La mobilité ne concerne en réalité qu'une minorité aisée et initiée d'étudiants européens. Il faut la démocratiser et la normaliser, de sorte qu'elle devienne la règle et non plus l'exception“, souhaite Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 4 novembre 2008 à la conférence de la PFUE (présidence française de l'Union européenne) à Nancy, consacrée à la mobilité étudiante en Europe. Pour la renforcer, la ministre propose les solutions suivantes: “développer l'enseignement des langues à l'université“, "faciliter l'organisation des départs" via des guichets uniques, "accroître l'effort financier des pouvoir publics“, et enfin “inciter les établissements d'enseignement supérieur à internationaliser leurs cursus“.
Le conseil d'orientation de CampusFrance propose de "porter à 20% le nombre d'étudiants accomplissant une partie de leur formation à l'étranger". Il a adopté, jeudi 16 octobre 2008, une note de Nicolas Jacquet, président du conseil d'orientation, contenant 10 propositions pour atteindre cet objectif. Cette note s'appuie sur différents rapports, notamment celui du Centre d'analyse stratégique (L'AEF n°317412) et celui du député européen Alain Lamassoure (L'AEF n°312529). Elle est destinée à la présidence française de l'Union européenne et à la Commission européenne.